Page 85 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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La charite, 14 mars
Voici le jeûne que je préconise : détache les chaînes de la méchanceté,
dénoue les liens du joug, renvoie libres ceux qu’on écrase, et que l’on
rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim et
ramène à la maison les pauvres sans abri ; si tu vois un homme nu,
couvre-le, et ne te détourne pas de celui qui est ta (propre) chair.
Ésaïe
58 :6, 7
.
La vérité, la précieuse vérité, possède une influence sanctifiante. La sancti-
fication de l’âme par l’opération du Saint-Esprit consiste à implanter la nature
du Christ dans l’humanité. C’est la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ révélée
dans le caractère, mise en action dans de bonnes œuvres. Ainsi le caractère
se transforme toujours plus selon l’image du Christ en justice et en véritable
sainteté.
La vérité divine fixe de vastes exigences se manifestant en toutes sortes de
bonnes œuvres. Les vérités de l’Evangile ne sont pas sans rapport les unes avec
les autres. Ensemble, elles constituent un collier de joyaux célestes, comme ce
fut le cas dans le travail personnel du Christ, et, comme des fils d’or, elles se
retrouvent tout le long du travail et de l’expérience chrétienne. [...]
La moindre négligence de la part de ceux qui prétendent être disciples du
Christ, un manquement dans l’aide due à un frère ou à une sœur qui portent le
joug de la pauvreté et de l’oppression, sont enregistrés dans les livres du ciel
comme étant à l’encontre du Christ dans la personne de ses saints. Le Seigneur
devra demander des comptes à plusieurs, vraiment plusieurs, qui présentent
aux autres les paroles du Christ, mais ne manifestent pas de tendre sympathie
et de respect envers un frère dans la foi qui a moins de fortune et de réussite
qu’eux-mêmes. [...] Plusieurs laisseront un frère lutter contre des circonstances
adverses sans leur porter secours, et en agissant ainsi ils donnent à cette précieuse
âme l’impression qu’ils représentent le Christ. Il n’en est rien ; Jésus, qui était
riche, s’est appauvri pour nous, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis.
Pour sauver le pécheur, il n’a pas épargné sa propre vie. Le cœur du Christ reste
toujours sensible au malheur humain.
Manuscript 34, 1894
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