Page 86 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Le contentement, 15 mars
Je ne dis pas cela en raison de mes besoins, car j’ai appris à me contenter
de l’état où je me trouve.
Philippiens 4 :11
.
Les fidèles témoins de Dieu n’essayent pas de faire ce que le Christ a déclaré
être impossible — c’est à dire chercher à servir Dieu et Mammon en même
temps. Ils sont comme des lumières brûlantes et brillantes dans l’obscurité mo-
rale du monde, et parmi les ténèbres épaisses qui couvrent les gens comme un
drap mortuaire. Les membres de l’Eglise du Christ doivent être contrôlés indivi-
duellement par le Saint-Esprit, afin que leur expérience ne soit pas changeante
et fluctuante. Ils sont appelés à s’enraciner et à trouver leur fondation dans la
vérité.
Quand la joie de la puissance salvifique de la justice du Christ est bien
comprise par une connaissance expérimentale, l’Eglise s’animera d’un intérêt
vital, certains enseigneront aux transgresseurs le chemin de Dieu, et les pécheurs
se convertiront à la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus. Ceux qui professent
croire en la religion ont besoin de conversion, car Satan entoure leurs âmes de
ses tromperies.
L’âme qui entre en contact personnel avec le Christ devient un temple saint
pour le Seigneur ; car Jésus deviendra pour le croyant sagesse, justice, sanctifica-
tion et rédemption. Celui qui s’est complètement soumis à Dieu a conscience de
la présence salvifique du Christ. Il possède une patience spirituelle et goûte la
paix de l’âme qui apprend de celui qui est doux et humble de cœur. Confiant que
Jésus est sa justice et sa valeur, son âme se remplit d’un agréable contentement.
Quelle est la joie du chrétien ? Elle résulte de la conscience de la présence du
Christ. Quel est l’amour du chrétien ? C’est le reflet de l’amour du Christ, l’effet
de l’opération du Saint-Esprit. Regardant la croix du Calvaire, nous voyons Jésus
mourant pour les péchés du monde, afin que par sa mort, la vie et l’immortalité
soient mises en lumière aux yeux de l’âme contrite. Jésus est tout en tous, et
sans lui nous ne pouvons rien. Sans le Christ, la vie spirituelle serait impossible.
The Review and Herald, 4 décembre 1894
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