Le Christ, centre du message
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Christ notre médiateur devant Dieu ; et, en relation étroite avec ces
thèmes, le ministère du Saint-Esprit, en tant que représentant du
Christ, envoyé avec la puissance divine et pour communiquer des
dons aux hommes. —
Lettre 86, 1895
.
Sa préexistence
son retour en puissance et en gloire, sa no-
blesse personnelle, l’exaltation de sa sainte loi : tels sont les sujets
qui ont été traités avec simplicité et puissance. —
Lettre 83, 1895
.
Un message essentiellement positif
— Proclamez d’une voix
sûre ce message véritable. Exaltez-le, l’Homme du calvaire, tou-
jours plus haut, encore plus haut. Une puissance se répand dans
l’exaltation de la croix du Christ...
Le Christ doit être prêché, non dans un esprit de polémique, mais
de façon positive. Prenez position sans verser dans la polémique.
Veillons à ce que nos paroles ne soient jamais équivoques. La Parole
du Dieu vivant est le fondement de notre foi. Choisissez les affirma-
tions les plus intenses concernant la réconciliation que le Christ a
accomplie pour les péchés du monde. Montrez que cette réconcilia-
tion était une nécessité, et dites aux hommes et aux femmes qu’ils
peuvent être sauvés s’ils se repentent et redeviennent fidèles à la
loi de Dieu. Réunissez toutes les affirmations et toutes les preuves
qui font de l’Évangile la bonne nouvelle du salut pour tous ceux qui
acceptent le Christ comme leur Sauveur personnel et qui croient en
lui. —
Lettre 65, 1905
.
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Des sermons sans l’image du Christ
— Beaucoup de nos pré-
dicateurs ont simplement discouru et argumenté, mais ils ont rare-
ment fait allusion à la puissance salvatrice du Rédempteur. Leur
témoignage, auquel manquait le sang rédempteur, ressemblait à l’of-
frande de Caïn. Celui-ci apporta au Seigneur les fruits de la terre,
ce qui en soi était acceptable aux yeux de Dieu. Les fruits étaient
bons, mais la vertu de l’offrande — le sang de l’agneau immolé,
représentant celui du Christ — faisait défaut. Ainsi en est-il des
sermons où l’on ne prêche pas le Christ. Le cœur des hommes n’en
est pas saisi ; on n’est pas amené à se demander : Que dois-je faire
pour être sauvé ?
* .
Voir aussi p. 549-552, “La divinité défigurée”.