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Évangéliser
devrions prendre une nourriture saine, convenablement préparée et
avec goût.
Ceux qui ne sont pas des réformateurs en matière de santé ne
se montrent ni raisonnables ni sages envers eux-mêmes. En laissant
libre cours à leur appétit, ils se font énormément de mal. Certains
s’imaginent que l’alimentation n’est pas une question suffisamment
importante pour qu’on l’intègre à la religion. Mais ils se trompent
lourdement. La Parole de Dieu déclare : “Soit donc que vous man-
giez, soit que vous buviez, soit que fassiez quelque autre chose, faites
tout pour la gloire de Dieu.”
1 Corinthiens 10 :31
. La tempérance,
dans tout ce qu’elle implique, joue un rôle important dans l’œuvre
du salut individuel. A cause des mauvaises habitudes alimentaires,
le monde devient de plus en plus immoral. —
Lettre 49, 1902
.
Venir en aide aux intempérants
— Le travail missionnaire ne
consiste pas seulement à prêcher. Il inclut une action individuelle
auprès de ceux qui ont abusé de leur santé et qui, par ailleurs, ont
épuisé les énergies morales nécessaires pour maîtriser leurs inclina-
tions et leurs passions. Il nous faut travailler en leur faveur autant que
pour ceux qui sont dans une situation plus favorable. Notre monde
est plein d’êtres en proie à la souffrance.
Dieu a écrit sa loi sur chaque nerf, sur chaque muscle, sur chaque
fibre musculaire, sur chaque fonction du corps humain. Qu’il s’agisse
de thé, de café, de tabac ou de boissons alcoolisées, le fait de se
laisser aller à des appétits contre nature est de l’intempérance ; et
cela est en conflit avec les lois de la santé et de la vie. En faisant
usage de ces produits nuisibles, on crée dans l’organisme un état de
choses qui n’est pas conforme aux plans du Créateur. Ce laxisme
parmi les membres de la famille humaine est un péché. ... Manger
des aliments qui ne produisent pas du sang efficace, c’est agir au
mépris des lois de notre organisme et c’est une violation de la loi de
Dieu. La cause engendre l’effet. La souffrance, la maladie et la mort
constituent la sanction de ce laisser-aller. —
Lettre 123, 1899
.
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La soif des plaisirs
— Des multitudes de gens recherchent en
vain le bonheur dans les plaisirs du monde. Ils soupirent ardemment
après quelque chose qu’ils n’ont pas. Ils dépensent leur argent pour
ce qui ne nourrit pas, et travaillent pour ce qui ne rassasie pas [cf.
Ésaïe 55 :2
]. L’âme affamée, assoiffée continuera à avoir faim et
à avoir soif tant qu’elle se livrera à ces plaisirs incapables de la