Comment parler de la santé et des principes chrétiens
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satisfaire. Oh ! si seulement de telles âmes pouvaient écouter la voix
de Jésus : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive”
Jean 7 :37
! Ceux qui boivent de l’eau de la vie n’auront plus soif de
plaisirs frivoles et excitants. Le Christ, source de vie, est la fontaine
de la paix et du bonheur.
Dieu distribue des talents et des dons différents parmi les
hommes, non pour qu’ils restent inutilisés, ni pour qu’on les em-
ploie dans des amusements ou des plaisirs égoïstes, mais pour qu’ils
soient une bénédiction pour nos semblables en rendant les humains
capables d’accomplir un travail missionnaire sérieux et empreint
d’abnégation. —
The Youth’s Instructor, 6 novembre 1902
.
Les spectacles
— Satan prend un malin plaisir à égarer l’esprit
et à inciter les humains à se passionner pour les spectacles et les
représentations théâtrales. L’expérience et le caractère de tous ceux
qui sont employés dans cette œuvre seront le reflet de ce dont ils
nourrissent leur esprit.
Le Seigneur a manifesté son amour pour le monde. Dans ce qu’il
a fait, il n’y avait rien de fictif, rien de théâtral. Il nous a offert un
don vivant, capable de souffrir l’humiliation, le mépris, la honte
et le blâme. Cela, le Christ l’a fait pour sauver les perdus. Si les
êtres humains imaginaient des plans et des moyens pour le perdre,
le Fils du Dieu infini, lui, est venu dans ce monde pour donner
l’exemple de la grande œuvre qui doit être accomplie pour le rachat
et le salut de l’homme. Mais de nos jours, les orgueilleux et les
rebelles s’efforcent d’acquérir une grande renommée et de recevoir
beaucoup d’honneurs en se servant de leurs talents pour distraire
leurs semblables. —
Manuscrit 42, 1898
.
Comment s’adresser aux amateurs de plaisirs
— Au lieu de
dénigrer le puits de Jacob, le Christ a évoqué quelque chose d’infi-
niment supérieur. ... Il a proposé à la femme [samaritaine] quelque
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chose de mieux que tout ce qu’elle possédait : l’eau vivifiante, la
joie et l’espérance de l’Évangile de son royaume.
C’est une indication concernant la manière dont nous devons
travailler. Il ne nous sert pas à grand-chose de nous adresser aux
fêtards, aux amateurs de spectacles, aux parieurs, aux alcooliques et
à ceux qui pratiquent les jeux d’argent en leur reprochant sévèrement
leurs fautes. Nous n’aboutirions à rien de bon. Nous devons plutôt