Le baptême et l’entrée dans l’Église
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propre jugement. Ils ne se sentent redevables envers personne. Satan
s’est toujours efforcé de faire croire aux humains que c’est la volonté
divine qu’ils mènent leur barque à leur gré et qu’ils se choisissent
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leur propre ligne de conduite indépendamment de leurs frères. —
Lettre 32, 1892
.
Sans le Christ, une forme vide
— C’est la grâce du Christ qui
vivifie l’âme. En dehors du Christ, le baptême, tout comme n’importe
quel autre service, n’est que forme vide. “Celui qui désobéit au Fils
ne verra pas la vie.” —
Jésus Christ, 163
(Publ. 1898).
Le salut ne consiste pas à être baptisé, ni dans le fait que nos
noms figurent dans les registres d’église, ou dans la proclamation
de la vérité. Mais il consiste en une union vivante avec Jésus-Christ,
union qui doit être renouvelée dans le cœur, pour l’accomplissement
des œuvres du Christ dans la foi, dans l’amour, dans la patience,
la douceur et l’espérance. Toute âme unie au Christ aura un rôle
efficace auprès de tous ceux qui l’entourent. —
Lettre 55, 1886
.
Un avertissement adressé aux prédicateurs
— Nos frères
dans le ministère n’ont manifestement pas réussi à accomplir leur
tâche en se laissant diriger par le Seigneur. Ils ne parviennent pas
“à présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ”. [Cf.
Co-
lossiens 1 :28
.] Ils n’ont pas acquis l’expérience requise grâce à une
communion personnelle avec Dieu, ni une vraie connaissance de ce
qu’est un caractère chrétien. C’est pourquoi tant de personnes sont
baptisées alors qu’elles ne remplissent pas les conditions voulues
pour cette ordonnance sacrée et que de plus elles restent attachées
au moi et au monde. Elles n’ont pas vu le Christ et ne l’ont pas reçu
par la foi. —
The Review and Herald, 4 février 1890
.
Une source de faiblesse pour l’Église
— Accepter comme
membres des personnes dont le cœur n’a pas été régénéré et dont la
vie n’a pas été réformée est une source de faiblesse pour l’Église. Il
y a là un fait que l’on feint trop souvent d’ignorer. Certains prédica-
teurs et certaines communautés désirent tellement voir grossir leurs
effectifs qu’ils s’abstiennent de mettre fidèlement en garde les gens
contre les us et coutumes profanes. On n’enseigne pas à ceux qui ac-
ceptent la vérité qu’ils ne sauraient se comporter comme les gens du
monde tout en se réclamant du nom du Christ. Jusque-là, ils étaient
les sujets de Satan ; désormais, ils sont les sujets de Jésus-Christ.
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Leur vie doit donc témoigner qu’ils ont changé de maître.