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Évangéliser
nanciers dont nous disposons pour achever la tâche entreprise et
maintenir l’intérêt suscité. A mesure que des plans plus vastes sont
mis sur pied et que des territoires plus vastes s’ouvrent constamment
pour nos ouvriers, il nous faut avoir des idées plus larges, des concep-
tions plus dynamiques concernant les messagers de l’Évangile qui
se dépensent pour amener des âmes à la vérité. —
Lettre 34, 1886
.
Pendant que l’on pénètre dans de nouveaux champs, des églises
organisées risquent de s’écrouler. Or, ces églises qui ont coûté cher
en travail et en moyens financiers, si elles sont ensuite abandonnées,
se dissoudront peu à peu. Voilà comment les choses se passent
actuellement. ...
Alors que des tâches sont en suspens, tout près de nous, nous ne
devrions pas chercher, ni désirer un travail à effectuer très loin. ...
Dieu ne veut pas que vous abandonniez l’ensemble du travail et des
projets, ni ceux que nous avions engagés en vue de l’accomplir, pour
ensuite les négliger, les laisser dépérir à tel point que ces plans seront
plus difficiles à reprendre que s’ils n’avaient jamais été entrepris. ...
Je souhaite que vous n’agissiez pas de façon impulsive ou d’après
vos impressions, mais que vous considériez les choses avec lucidité.
Nos prédicateurs doivent être formés et instruits en vue d’accomplir
un travail plus complet. Ils doivent le faire jusqu’au bout, au lieu
de le laisser se perdre. Ils devraient s’occuper particulièrement des
personnes chez lesquelles ils ont suscité un intérêt, et ne pas s’en
aller et quitter une église sans se soucier d’elle, comme on l’a vu
trop souvent. —
Lettre 1, 1879
.
Priorité aux personnes intéressées
— Depuis des années, la
lumière nous a été donnée sur ce sujet, montrant la nécessité de
maintenir l’intérêt qui a été créé, et de n’abandonner à aucun prix
nos efforts avant que tous aient pris position en faveur de la vérité,
aient fait l’expérience de la conversion nécessaire au baptême, se
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soient joints à une église ou en aient constitué une eux-mêmes.
Nulle circonstance, si importante soit-elle, ne saurait détourner
un prédicateur des personnes intéressées à la vérité. La maladie et
la mort même sont moins importantes que le salut des âmes pour
lesquelles le Christ a consenti un si grand sacrifice. Ceux qui appré-
cient la valeur de la vérité et celle des âmes pour lesquelles le Christ
est mort, ne renonceront pas — pour quelque raison que ce soit — à
suivre un intérêt suscité parmi les gens, mais ils diront : “Laisse les