Page 129 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

Basic HTML Version

Coopération entre le foyer et l’école
125
la colère, qui sont les plus déraisonnables quand leurs enfants sont
refrénés et disciplinés à l’école.
Certains membres d’église ont vite fait de croire aux remarques
désobligeantes, parlant avec mépris de l’enseignant devant d’autres
membres ou même en présence des enfants. D’autres se sont sen-
tis libres de parler amèrement de l’enseignant sans vraiment com-
prendre les difficultés auxquelles ils font allusion. Qu’il n’en soit pas
ainsi. Que l’on suive le conseil donné dans la Parole quand on pense
que l’enseignant est en tort : “Si ton frère a péché, va et reprends-le
seul à seul.”
Matthieu 18 :15
. Tant que cela n’a pas été fait, nul n’a
le droit de parler à autrui des erreurs d’un frère.
[126]
Parents, quand l’enseignant de l’école d’église essaie de former
et d’éduquer vos enfants en vue de la vie éternelle, ne le critiquez
pas en leur présence, même si vous le trouvez trop sévère. Si vous
souhaitez qu’ils donnent leur cœur au Sauveur, joignez vos efforts
à ceux du maître. Il vaut beaucoup mieux pour l’enfant entendre
sa mère louer le travail de l’enseignant plutôt que de le critiquer.
De telles paroles laisseront une impression durable et inciteront les
enfants à respecter leur maître.
Ne nous soucions pas tant du comportement d’autrui que du
nôtre. Si les enfants qui fréquentent une école d’église n’améliorent
pas leurs manières, les parents n’en blâmeront pas injustement l’en-
seignant. Qu’ils s’examinent plutôt eux-mêmes pour savoir si Dieu
approuve la façon dont ils élèvent leurs enfants. Dans de nombreux
cas, les enfants sont négligés chez eux et s’y montrent plus indiscipli-
nés qu’à l’école. Si des enfants à qui on a permis pendant des années
de suivre leurs envies et leurs désirs ne parviennent pas à vivre en
chrétiens malgré les efforts de l’instituteur, les parents sont-ils en
droit de faire circuler des critiques peu bienveillantes sur ce dernier ?
La façon dont Dieu gouverne nous montre comment éduquer
nos enfants. L’oppression n’existe pas dans le service de Dieu, et il
ne doit y avoir aucune oppression au foyer et à l’école. Cependant,
ni les parents, ni les enseignants ne doivent accepter que l’on ignore
leurs paroles. S’ils négligent de corriger l’enfant qui se conduit mal,
Dieu les tiendra responsables d’une telle négligence. Mais qu’ils
interdisent peu. Que la bonté règne au foyer comme à l’école. Que
les enfants apprennent à observer la loi divine, et qu’avec fermeté et
amour ils soient détournés du mal.