Les écoles secondaires
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sa volonté ; car c’est seulement en marchant de façon humble et
soumise sous son regard qu’on le glorifie.
En nous accordant le privilège d’étudier sa Parole, le Seigneur a
placé devant nous un festin abondant. On retire de nombreux bien-
faits à se nourrir de sa Parole, que lui-même présente comme étant
sa chair et son sang, son Esprit et sa vie. En la partageant, nos forces
spirituelles s’accroissent ; nous grandissons en grâce et en connais-
sance de la vérité. Nous développons et consolidons la maîtrise de
nous-mêmes. Les faiblesses de l’enfance — l’agitation, l’obstination,
l’égoïsme, les paroles impulsives, les comportements passionnels —
disparaissent et sont remplacées par les qualités propres à la maturité
chrétienne.
Si vos élèves, en dehors de l’étude de la Parole de Dieu, n’ap-
prennent pas autre chose que lire, écrire et parler correctement leur
langue, vous aurez accompli un magnifique travail. Ceux qui se
préparent à servir la cause du Seigneur doivent apprendre à s’ex-
primer correctement dans les conversations ordinaires et devant les
congrégations. Une bonne partie de l’efficacité d’un ouvrier de Dieu
est perdue s’il ne sait pas respirer correctement et parler d’une voix
claire et persuasive. Beaucoup n’ont pas appris à accentuer avec
justesse les mots qu’ils lisent ou disent. Ils prononcent de façon
indistincte. L’apprentissage approfondi de la langue maternelle sera
beaucoup plus utile au jeune que l’étude superficielle de langues
étrangères l’obligeant à négliger sa langue.
Que l’école soit dirigée comme l’étaient les anciennes écoles de
prophètes, la Parole de Dieu étant le fondement de toute instruction.
Ne laissez pas vos élèves chercher à saisir en premier les barreaux les
plus élevés de l’échelle. Certains viennent d’autres écoles où ils ont
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espéré obtenir un niveau élevé, mais, s’étant consacrés à atteindre
les échelons supérieurs, ils ont manqué de l’humilité nécessaire pour
apprendre du Christ. S’ils avaient d’abord posé le pied sur les pre-
miers barreaux, ils auraient fait des progrès, ne cessant d’apprendre
de notre Grand Maître.
Les enseignants et les éducateurs découvriront qu’ils ont tout
intérêt à participer avec leurs étudiants aux activités manuelles de fa-
çon désintéressée en leur montrant comment travailler. En coopérant
avec eux, ils s’attacheront leurs élèves par des liens de sympathie et