Page 182 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

Basic HTML Version

178
Conseils aux Educateurs aux Parents et aux Étudiants
impact du côté de l’ennemi des âmes ; ils égareront ceux pour qui les
principes d’une fidélité sans faille ne sont pas de précieux trésors.
On a dit avec raison : “Montre-moi tes amis et je te dirai qui
tu es.” Les jeunes ne réalisent pas à quel point leur caractère et
leur renommée sont affectés par la façon dont ils choisissent leurs
fréquentations. L’un recherchera la compagnie de ceux dont les
goûts et les habitudes sont agréables. Celui qui préfère la société de
jeunes ignorants et vicieux à celle des sages et bienveillants montre
que son propre caractère est défectueux. Ses goûts et ses habitudes
seront sans doute au départ complètement dissemblables à ceux dont
il recherche la compagnie ; mais, en s’associant à eux, ses pensées
et ses sentiments se modifieront ; il sacrifiera ses bons principes et,
insensiblement, quoique inévitablement, il rejoindra le niveau de
ses compagnons. Comme le ruisseau qui prend les propriétés du sol
qu’il traverse, les principes et les habitudes des jeunes prennent les
caractéristiques de ceux qu’ils fréquentent.
Il est nécessaire d’apprendre aux étudiants à résister fermement
aux séductions qu’ils risquent de rencontrer au contact d’autres
jeunes. Entourés comme ils le sont par les tentations, le Christ en
eux est leur seule protection contre le mal. Qu’ils apprennent à
regarder constamment à Jésus, à étudier ses qualités, à en faire leur
modèle quotidien. La vérité, en pénétrant dans le sanctuaire de leur
âme, sanctifiera leur vie.
Qu’ils soient formés à peser leurs actes, à raisonner de la cause
à l’effet, à mesurer la perte ou le gain éternels d’une vie s’offrant à
servir soit les desseins de l’ennemi, soit la justice. Qu’ils apprennent
à choisir comme camarades ceux qui témoignent d’un caractère
intègre et mettent en pratique les vérités bibliques. En s’associant
[179]
à ceux qui ont des principes, même les insouciants apprendront à
aimer la justice. À force de bien se comporter, ils développeront dans
leur cœur le dégoût du vulgaire et de ce qui éloigne des principes de
la Parole de Dieu.
La force de caractère tient à deux choses : une volonté forte et
une bonne maîtrise de soi. De nombreux jeunes prennent pour de
la force de caractère des passions violentes et incontrôlées. Celui
qui est gouverné par ses passions est en vérité un homme faible.
La véritable grandeur de l’être humain et sa véritable noblesse se
mesurent à la façon dont il maîtrise ses sentiments et non l’inverse.