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Conseils aux Educateurs aux Parents et aux Étudiants
qui n’était pas en harmonie avec sa volonté. S’ils avaient oint leurs
yeux avec du collyre céleste, ils auraient réalisé qu’ils ne pouvaient
autoriser, sans déshonorer Dieu, les spectacles qui ont eu lieu cet
après-midi-là.
Le mercredi matin, quand je me suis adressée aux étudiants et
à tous ceux qui s’étaient réunis, prononçant les paroles que le Sei-
gneur m’inspirait, je ne savais rien de ce qui allait se passer ensuite ;
en effet, je n’avais reçu aucune information à ce sujet. Comment
les responsables scolaires ont-ils pu adhérer aux paroles pronon-
cées alors que les divertissements se déroulant ensuite ne pouvaient
que faire oublier les instructions données de la part de Dieu ? S’ils
n’avaient pas eu leur perception obscurcie, ils auraient compris que
ces instructions condamnaient l’ensemble de ces divertissements.
J’avais profondément conscience de l’importance des paroles
que le Seigneur m’avait données à l’intention des éducateurs et
étudiants. Elles rappelaient aux étudiants leurs responsabilités les
plus nobles ; effacer, par les divertissements auxquels ils ont participé
ensuite, l’impression positive qu’elles leur laissaient revenait à dire :
“Nous ne voulons pas de tes voies, ô Dieu ; nous voulons agir à notre
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guise ; nous voulons suivre notre propre sagesse.”
Au cours de la nuit, on m’a fait assister aux activités qui se sont
déroulées sur les terres de l’école. Les étudiants qui participaient
aux singeries grotesques que j’ai vues mettaient en scène la pensée
de l’ennemi, de façon parfois fort inconvenante. J’ai vu les étudiants
jouer au tennis et au cricket. Ensuite, j’ai reçu des instructions sur
la nature de ces amusements. On me les a présentés comme des
spécimens d’idolâtrie, semblables aux idoles des nations.
Sur le terrain, il n’y avait pas que des spectateurs visibles. Sa-
tan et ses anges s’y trouvaient aussi, laissant leurs empreintes sur
les esprits. Les anges de Dieu, qui exercent leur ministère auprès
des héritiers du salut, se trouvaient également présents, non pour
approuver, mais pour désapprouver. Ils avaient honte qu’un tel spec-
tacle soit donné par des enfants de Dieu. Les forces ennemies ont
remporté une victoire certaine, déshonorant Dieu, faisant de la peine
à celui qui avait donné sa vie pour que les hommes soient purifiés,
ennoblis, sanctifiés.
Entendant une voix, je me suis retournée pour savoir qui me
parlait. Alors, avec dignité et solennité, on me dit : “Est-ce donc la