Page 377 - Conseils aux Educateurs aux Parents et aux

Basic HTML Version

L’appel à être un Missionnaire Médical
373
qui reprennent à leur compte ces vœux sacrés font le serment d’être
collaborateurs avec le Christ.
“Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.”
Ce monde est une vaste léproserie, mais le Christ est venu guérir
les malades et proclamer la délivrance aux captifs de Satan. Il était
lui-même la personnification de la santé et de la force. Il commu-
niquait sa vie aux malades, aux affligés et aux possédés. Il savait
que beaucoup de ceux qui faisaient appel à lui avaient causé leurs
maladies, mais il ne refusait pas de les guérir. Quand la vertu du
Christ touchait ces pauvres gens, ils étaient convaincus de péché et
beaucoup guérissaient aussi de leurs maladies spirituelles.
À un grand nombre de ces affligés qui étaient guéris, le Christ
disait : “Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose
de pire.”
Jean 5 :14
. Il enseignait ainsi que la maladie résultait de
la violation des lois divines, à la fois naturelles et spirituelles. Il
n’y aurait pas toute cette misère dans le monde si les hommes,
dès le début, avaient vécu en harmonie avec les plans du Créateur.
Ceux qui veulent préserver leur santé doivent respecter certaines
conditions que tous devraient connaître. Le Seigneur n’apprécie pas
qu’on ignore ses lois, qu’elles soient naturelles ou spirituelles. Nous
devons œuvrer avec Dieu pour la restauration de la santé du corps et
de l’âme.
Nous devons enseigner à autrui comment préserver ou recouvrer
la santé. Utilisons pour les malades les remèdes fournis par Dieu
dans la nature et attirons leur attention sur celui qui seul peut les
guérir. Il nous incombe de présenter au Christ les hommes malades
et souffrants, en les portant dans les bras de la foi. Apprenons-leur
à placer leur confiance dans le Grand Médecin. Saisissons-nous
de sa promesse et prions pour que sa puissance se manifeste. La
restauration est l’essence même de l’Évangile et le Sauveur s’attend
à ce que nous encouragions les hommes malades, désespérés et
affligés à se saisir de sa force.
[378]
Jamais le monde n’a eu autant besoin d’enseignement et de gué-
rison qu’aujourd’hui. Il est rempli de personnes faibles, sans recours,
ignorantes, avilies auprès desquelles il est nécessaire d’exercer notre
ministère. La continuelle transgression humaine, pendant près de
six mille ans, a produit un fruit de maladie, de souffrance et de mort.
Des multitudes périssent par manque de connaissance.