L’étudiant en médecine
381
dans le domaine de la connaissance médicale scientifique, mais le
prépareront à acquérir un haut niveau de responsabilité. Dieu désire
que son peuple soit rempli de sagesse et de compréhension grâce à
sa présence en son sein. Par la puissance de celui qui est la source
de toute sagesse et de toute grâce, il est possible de surmonter ses
défauts et son ignorance.
Que tous les étudiants en médecine cherchent à obtenir un niveau
élevé. Soumis à la discipline du plus grand des maîtres, nous devons
constamment rechercher la perfection. Tous ceux qui sont en relation
avec l’œuvre missionnaire médicale doivent se considérer comme
des étudiants. Que personne ne dise : “Je ne peux pas faire cela”,
mais plutôt : “Dieu me demande d’être parfait. Il s’attend à ce que
je m’éloigne des choses courantes et ordinaires pour atteindre le
niveau le plus élevé.”
Une seule puissance peut faire de l’étudiant médical ce qu’il doit
devenir et l’aider à maintenir sa détermination — la grâce divine
et la puissance de la vérité exerçant une influence salvatrice sur sa
vie et son caractère. Les étudiants qui veulent exercer un ministère
auprès de l’humanité souffrante ne trouveront pas d’examen de
fin d’études à passer de ce côté-ci du ciel. La connaissance que
l’on appelle la science devrait être acquise, mais le chercheur doit
reconnaître quotidiennement que la crainte de Dieu est le début
de la sagesse. Les étudiants cultiveront du mieux possible tout ce
[386]
qui fortifie l’esprit tout en demandant à Dieu sa sagesse. S’ils ne
sont guidés par la sagesse d’en haut, ils seront une proie facile pour
Satan et ses pouvoirs de séduction. Ils se prendront pour de grands
personnages, deviendront pompeux et croiront pouvoir ne compter
que sur eux-mêmes.
Les médecins qui craignent Dieu parlent modestement de leur
travail, mais les novices, dont l’expérience du corps et de l’âme des
hommes est limitée, se vantent souvent de leurs connaissances et de
leurs performances. Ils ont besoin d’acquérir une meilleure connais-
sance d’eux-mêmes. Ils aborderont alors leurs tâches avec davantage
d’intelligence et réaliseront que dans tous les départements où ils
doivent travailler, ils doivent faire preuve d’un esprit sincère et bien
disposé, du désir zélé et généreux de faire du bien à autrui. Ils ne
chercheront pas à étudier comment préserver au mieux leur dignité,
mais par leur attention et leurs soins envers les autres, ils dévelop-