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Conseils á L’Eglise
habitudes et se livrent avec prédilection à diverses études qui ne sont
pas de première nécessité, comme si leur salut en dépendait. En
faisant ainsi, ils s’éloignent de l’œuvre spéciale de Dieu et donnent
à leurs élèves une éducation insuffisante et mauvaise.
Il faudrait des hommes et des femmes qualifiés pour travailler
dans nos églises afin de former nos jeunes à certaines œuvres spé-
ciales afin que des âmes soient gagnées à Jésus. Nos écoles ne de-
vraient pas perdre de vue cet objectif et s’intéresser aux méthodes en
vogue dans les écoles confessionnelles établies par d’autres églises
ni aux méthodes en vogue dans les séminaires et établissements d’en-
seignement supérieur du monde. Elles doivent avoir une méthode
supérieure qui ne donnera naissance à aucune apparence d’infidélité
ni ne la tolèrera. Les élèves doivent être instruits dans le christia-
nisme pratique, et la Bible doit être considérée comme le manuel,
plus grand et le plus important.
La responsabilité de l’église
Une nuit, je me trouvais en vision avec un groupe important de
personnes dont l’esprit était préoccupé par le problème de l’éduca-
tion. Beaucoup trouvaient que les méthodes en vogue devaient subir
des modifications. Celui qui avait été longtemps notre instructeur
avait la parole et disait : “Le problème de l’éducation doit intéresser
le corps adventiste tout entier.”
L’église a une œuvre spéciale à faire, celle de former et d’éduquer
ses enfants, afin qu’en fréquentant les écoles ou les associations,
ils ne soient pas contaminés par les habitudes perverses qu’on y
rencontre. Le monde est rempli d’iniquités et il a du mépris pour les
préceptes divins. Les villes sont devenues semblables à Sodome et
nos enfants sont journellement en butte aux diverses formes du mal.
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Ceux qui vont dans les écoles publiques fréquentent souvent des
enfants moins favorisés qu’eux et qui, en dehors des heures passées
en classe sont abandonnées aux caprices de la rue. Le cœur des
jeunes étant facilement impressionné, Satan emploiera les mauvais
sujets pour influencer ceux qui reçoivent une éducation plus soignée.
Ainsi, avant que des parents, observateurs du sabbat, se soient rendu
compte de l’étendue du mal, des leçons de dépravation ont déjà
souillé l’âme de leurs enfants.