Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
            
            
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              soin des malades. On lui montra en vision les habits adéquats à
            
            
              porter, la nourriture à manger, la nécessité d’exercices adéquats et
            
            
              du repos, ainsi que l’importance d’avoir confiance en Dieu pour
            
            
              maintenir un corps fort et sain.
            
            
              La lumière de Dieu sur le régime alimentaire et sur la nocivité
            
            
              de l’alimentation carnée changea l’opinion personnelle de madame
            
            
              White selon laquelle la viande était essentielle pour être en bonne
            
            
              santé. La vérité de cette vision illumina son esprit si bien qu’elle
            
            
              instruisit la demoiselle qui l’aidait à préparer la nourriture pour
            
            
              la famille à ne mettre sur la table que des repas sains et simples
            
            
              constitués de grains, de légumes, de noix, de lait, de crème et d’œufs.
            
            
              Il y avait beaucoup de fruits. Depuis lors, la famille White adopta
            
            
              un régime essentiellement végétarien. En 1894, Ellen White bannit
            
            
              complètement la consommation de viande à table. La réforme sur la
            
            
              santé fut une grande bénédiction pour la famille White comme cela
            
            
              l’a été pour des milliers de familles Adventistes un peu partout dans
            
            
              le monde.
            
            
              Après la vision au sujet de la réforme sanitaire en 1863 et l’adop-
            
            
              tion des méthodes simples de traitements des malades, les White
            
            
              étaient souvent appelés par leurs voisins lorsqu’ils étaient malades
            
            
              pour donner des traitements, et le Seigneur bénissaient grandement
            
            
              leurs efforts. A d’autres occasions les malades étaient transportés
            
            
              à leur domicile et ils prenaient soin d’eux jusqu’à ce qu’ils soient
            
            
              complètement rétablis.
            
            
              Madame White jouissait de période de relaxation et de récréation,
            
            
              soit dans les montagnes, sur les lacs, ou au bord de l’eau. Quand
            
            
              elle était dans la cinquantaine, tandis qu’elle vivait près de Pacific
            
            
              Press, au Nord de la Californie, on proposa de se reposer et de se
            
            
              récréer pendant une journée. On invita Madame White, sa famille et
            
            
              ses collaborateurs à se joindre à la famille de la maison d’édition ;
            
            
              elle accepta sans hésiter. Son mari était dans l’Est pour des affaires
            
            
              concernant l’Eglise. C’est dans une lettre qu’on lui adressa que nous
            
            
              trouvons le récit de cette expérience.
            
            
              Après un déjeuner délicieux et sain sur la plage, tout le groupe
            
            
              alla pour un tour de bateau sur la baie de San Francisco. Le capitaine
            
            
              du voilier était un membre de l’Eglise, et ce fut un bel après midi.
            
            
              Quelqu’un proposa ensuite qu’ils allassent en pleine mer. Voici ce
            
            
              qu’Ellen White écrivit au sujet de cette expérience :
            
            
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