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Conseils á L’Eglise
Le Psalmiste dit : “Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, le
Seigneur ne m’aurait pas exaucé.”
Psaumes 66 :18
.
Inutile de compter sur les promesses de Dieu si nous lui obéis-
sons comme à regret.
L’Ecriture contient des instructions relatives à la prière en faveur
des malades ; mais cette dernière est un acte solennel qui ne devrait
être accompli qu’après mûres réflexions. Dans de nombreux cas, où
l’on a prié pour les malades, ce qu’on a appelé foi n’était que de la
présomption.
Il en est beaucoup qui se rendent malades par leur intempérance.
Ils ne se sont pas conformés aux lois naturelles et aux principes de
la pureté. D’aucuns ont violé les lois de la santé dans le boire et le
manger, ou dans la manière de se vêtir et de travailler. Bien souvent,
la faiblesse du corps ou de l’esprit est due à quelque vice. Si ces
gens recouvraient la santé, beaucoup continueraient à transgresser
avec insouciance les lois divines, naturelles et spirituelles et en
concluraient qu’ils peuvent persévérer dans leurs erreurs et satisfaire
sans restriction leurs désirs pervers. En faisant un miracle pour
rendre la santé à de tels malades, Dieu encouragerait le péché.
Le
ministère de la guérison, 195
.
Il serait vain de faire connaître Dieu comme médecin suprême, si
l’on n’enseignait en même temps à se débarrasser de toute mauvaise
habitude. Avant qu’il intervienne en leur faveur, en réponse à leurs
prières, le Seigneur veut que les malades cessent de mal faire, ap-
prennent à faire le bien, corrigent leur erreurs et vivent en harmonie
avec les lois naturelles et spirituelles.
Le ministère de la guérison,
195
.
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Il faut faire comprendre aux malades désireux que l’on prie
pour leur guérison que la violation des lois divines, qu’elles soient
physiques ou spirituelles, est un péché, et que pour recevoir la bé-
nédiction d’en haut, ce péché doit être confessé et délaissé. M.G.
P196
L’Ecriture nous dit : “Confessez donc vos péchés les uns aux
autres, et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris.”
Jacques 5 :16
. A celui qui demande le secours de la prière qu’on
dise : “Nous ne pouvons pas lire dans votre cœur et connaître les
secrets de votre vie. C’est une affaire qui ne concerne que Dieu et
vous. Si vous vous repentez de vos fautes, il est de votre devoir de