Bien nourrir l’esprit
101
besoin de se rendre compte des idées fausses qu’ils se faisaient de
l’esclavage ; mais nous sommes sur la frontière du monde éternel, et
de telles histoires ne sont pas nécessaires à la préparation en vue de
la vie éternelle. —
Testimonies for the Church 5 :518, 519
(1889).
Une malédiction.
— Les romans d’amour et les histoires fri-
voles ou émouvantes constituent une autre catégorie de livres qui
[114]
sont une malédiction pour le lecteur. L’auteur peut y ajouter une
bonne morale, et même des sentiments religieux. Mais dans la plu-
part des cas, c’est Satan qui se déguise en ange de lumière pour
mieux séduire les lecteurs. L’esprit est dans une grande mesure in-
fluencé par ce dont il se nourrit. Les lecteurs de récits frivoles ou
émouvants deviennent incapables de s’acquitter des devoirs qui leur
incombent. Ils vivent dans l’irréel, et n’ont aucun désir de sonder les
Ecritures pour y trouver la manne céleste. Leur esprit est affaibli et
n’est plus capable de considérer les grands problèmes du devoir et
de la destinée. —
Témoignages pour l’Église 3 :192
(1902).
Lectures dommageables.
— La nourriture mentale pour la-
quelle il [le lecteur de romans] a acquis un penchant produit des
effets dommageables et génère des pensées impures et sensuelles.
J’éprouve une vraie pitié pour ces âmes en considérant ce qu’elles
ont perdu en négligeant les occasions de connaître le Christ, en qui
se concentrent nos espoirs de vie éternelle. Combien de temps pré-
cieux est ainsi gaspillé, pendant lequel ces gens auraient pu méditer
sur le Modèle de la vraie piété ! —
Christian Temperance and Bible
Hygiene, 123
(1890).
Messages to Young People, 280
.
Abuser du temps de grâce (avertissement destiné à une maî-
tresse de maison invalide).
— Pendant des années votre esprit a été
comme un ruisseau qui murmure, rempli en grande partie de cailloux
et de mauvaises herbes et dont les eaux se perdent. Si vos facultés
avaient été occupées à des choses importantes, vous ne seriez pas
devenu invalide comme vous l’êtes aujourd’hui. Vous vous imaginez
qu’on doit avoir de l’indulgence pour vos caprices et votre goût
excessif pour la lecture.
J’ai vu que votre lampe brûlait encore à minuit dans votre
chambre, alors que vous étiez penchée sur quelque récit passionnant,
stimulant votre cerveau déjà surexcité. Cette manière d’agir vous a
affaiblie physiquement, mentalement et moralement. L’irrégularité a
créé le désordre dans votre maison, et, si cela devait se prolonger,