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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
votre esprit sombrerait dans la débilité. Vous avez abusé du temps de
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grâce qui vous a été accordé, vous avez gaspillé le temps que Dieu
vous avait donné. —
Témoignages pour l’Église 1 :657, 658
(1880).
Ivresse mentale.
— Ceux qui lisent des histoires frivoles et ex-
citantes deviennent incapables d’acccomplir les devoirs de la vie
pratique. Ils vivent dans un monde irréel. J’ai observé des enfants à
qui l’on a permis de lire de telles histoires. Qu’ils soient à la maison
ou au dehors, ces enfants sont agités, songeurs, incapables de tenir
une conversation, si ce n’est sur des sujets tout à fait ordinaires.
Les pensées et les propos à caractère religieux leur sont totalement
étrangers. Parce qu’on a cultivé l’appétit pour des histoires à sensa-
tion, le goût de l’esprit est perverti, et il est insatisfait s’il n’absorbe
pas cette nourriture malsaine. Pour qualifier ceux qui s’adonnent
à ce genre de lecture, je ne trouve pas d’expression plus juste que
l’ivresse mentale. L’habitude de lire à l’excès a sur l’esprit des ef-
fets comparables à ceux que les habitudes d’intempérance dans le
manger et le boire ont sur le corps. —
Counsels to Parents, Teachers,
and Students, 134, 135
(1913).
Pour la santé du corps et de l’esprit.
— L’excès en matière de
manger, de boire, de sommeil ou de lecture est un péché. L’action
saine et harmonieuse de toutes les facultés du corps et de l’esprit
produisent le bonheur... Les facultés mentales doivent s’appliquer
à méditer sur des thèmes qui concernent nos intérêts éternels. Cela
contribuera à la santé du corps et de l’esprit. —
Testimonies for the
Church 4 :417
(1880).
Surmenage mental.
— L’étudiant qui voudrait faire en une
seule année le travail de deux années ne devrait pas y être autorisé.
Entreprendre d’accomplir un double travail signifie, pour beaucoup,
un surmenage mental au détriment de l’exercice physique. Il n’est
pas raisonnable de supposer que l’esprit puisse assimiler un surcroît
de nourriture mentale, et c’est un péché aussi grave de surcharger
l’esprit que de surcharger les organes digestifs. —
Counsels to Pa-
rents, Teachers, and Students, 296
(1913).
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Des paroles qui contribuent à l’édification.
— Le mieux pour
chacun est de veiller attentivement au genre de nourriture mentale
qu’il est appelé à absorber. Quand certains qui passent leur vie
à parler et qui viennent à vous armés jusqu’aux dents en disant :
“Racontez-moi, et je vous raconterai”, réfléchissez d’abord pour