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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
sées sur eux-mêmes, et deviennent pessimistes et irritables. Ils se
complaisent à broyer du noir, croient que leur état est pire qu’il n’est
en réalité, et qu’ils sont incapables de faire quoi que ce soit.
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Pour tous ces malades, un exercice physique bien dirigé serait un
remède efficace ; il est même parfois indispensable à la guérison. La
volonté et le travail vont de pair. Les invalides ont surtout besoin de
force de volonté. Lorsque celle-ci est affaiblie, l’imagination s’exalte
et la résistance à la maladie devient impossible. —
Le ministère de
la guérison, 205
(1905).
Danger de l’immobilisme.
— Dans tous les cas, le recours à
l’immobilisme est un danger. L’idée que ceux qui se sont surmenés
physiquement et mentalement, ou qui sont à bout de forces doivent
cesser toute activité pour recouvrer leur santé, est une grave erreur.
Il est des cas où un repos total permet de prévenir une maladie
sérieuse ; mais lorsqu’il s’agit d’une personne souffrant de longue
date, cette solution est rarement nécessaire. —
Manuscrit, 90
.
La pire des malédictions.
— Pour la plupart des invalides, l’in-
activité est la pire des malédictions. Cela est particulièrement vrai
pour ceux dont les troubles ont été causés ou aggravés par des pra-
tiques impures.
Une légère occupation pour réaliser un travail utile, qui n’épuise
ni le corps ni l’esprit, exerce une influence bienfaisante sur l’un
comme sur l’autre. Une telle occupation fortifie les muscles, favorise
la circulation et donne au malade la satisfaction de savoir qu’il n’est
pas totalement inutile dans ce monde en pleine activité. Il se peut
qu’au début, il ne puisse pas faire grand chose ; mais il ne tardera
pas à se rendre compte que ses forces augmentent, et que la quantité
de travail grandit en proportion. —
Manuscrit, 90
.
Les médecins ordonnent parfois un voyage sur l’océan, une sai-
son aux eaux, un changement de climat, alors que, dans bien des
cas, une nourriture frugale et un exercice agréable et sain rendraient
la santé au malade, tout en lui épargnant du temps et de l’argent.
—
Le ministère de la guérison, 206
(1905). ne saurait accomplir à
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votre place. Vous devez agir selon des principes, en harmonie avec
la loi naturelle, sans tenir compte de vos sentiments. Vous devriez
commencer à agir d’après la lumière que Dieu vous a donnée. Il est
possible que vous ne soyez pas en mesure de le faire sur-le-champ,