Page 144 - Pour un bon

Basic HTML Version

140
Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
Les femmes attendent des paroles d’attention.
— Beaucoup
de femmes meurent du désir de s’entendre dire des mots d’amour et
de bonté, elles soupirent après de petites attentions et gentillesses
de la part de leur mari qui les a choisies comme compagne pour la
vie. Combien de difficultés, combien de malheurs et de contrarié-
tés seraient évités si maris et femmes continuaient à se prodiguer
mutuellement des égards, des attentions, à se dire des paroles d’ap-
préciation, à avoir de petites prévenances qui entretiennent l’amour
et que l’un comme l’autre avaient jugés nécessaires pour faire la
conquête de celui ou de celle qu’ils avaient choisi.
Si seulement mari et femme continuaient à prodiguer ces atten-
tions qui nourrissent l’amour, ils auraient d’heureuses relations et
exerceraient une influence sanctifiante sur leurs familles. Ils dispose-
raient d’un petit univers de bonheur et n’éprouveraient pas le besoin
d’aller dans le monde à la recherche de nouveaux amusements et
de nouvelles amours. Bien des femmes sont tombées malades et
sont mortes prématurément, faute d’avoir entendu des paroles de
sympathie et d’amour qui les encourageaient. —
Letter 27, 1872
.
Rôle bénéfique du mari.
— Le père de famille devrait ma-
nifester un très grand intérêt pour son foyer et montrer tout par-
ticulièrement sa tendresse envers son épouse si elle est faible. Il
fermerait ainsi la porte à bien des maladies, car des paroles douces,
affectueuses et encourageantes sont plus efficaces que les meilleurs
médicaments du monde. Elles apporteront le réconfort au cœur dé-
couragé et le bonheur qui illuminera toute la famille et récompensera
au-delà de toute attente l’effort que le père aura fait pour se montrer
aimable dans ses paroles et ses actes.
[163]
L’époux devrait se souvenir que la part la plus importante du
fardeau de l’éducation des enfants repose sur la mère, car c’est elle
qui contribue le plus à former leur caractère. Cette pensée le rendrait
plus aimant et l’inciterait à faire tout ce qui est en son pouvoir
pour alléger son fardeau. Il devrait l’encourager à s’appuyer sur
lui, à diriger ses pensées vers le ciel où se trouvent la force et la
paix, le repos pour les cœurs fatigués. Qu’il ne rentre pas chez lui
avec un front soucieux, mais que sa présence éclaire le foyer et
incite sa femme à regarder en haut et à mettre sa confiance en Dieu.
Ensemble, ils peuvent se réclamer des promesses du Seigneur, qui
bénira richement leur famille, tandis que la dureté, les plaintes et la