La sécurité du foyer
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colère empêchent Jésus de demeurer dans la maison. J’ai vu que les
anges de Dieu ne resteront pas non plus là où l’on entend des mots
désagréables et le bruit des querelles. —
Témoignages pour l’Église
1 :117, 118
(1862).
Le chef de la famille.
— Le père est le chef de la famille, et
il est normal que la mère s’attende à trouver en lui l’affection, la
sympathie et l’aide nécessaire pour élever les enfants. Ces derniers
sont à lui aussi bien qu’à elle, et il est également intéressé à leur bien-
être. Quant à eux, ils cherchent en leur père un soutien et un guide.
Que celui-ci ait donc une conception juste de la vie, et des influences
et relations qui doivent entourer sa famille ; par-dessus tout, qu’il
agisse dans l’amour et la crainte de Dieu et selon les enseignements
de sa Parole, afin de guider les pas de ses chers enfants dans le droit
chemin. —
Le ministère de la guérison, 329
(1905).
“Une aide semblable à lui”.
— Après la création de l’homme,
Dieu fit passer devant lui tous les animaux de la terre pour leur donner
des noms. Adam vit bien que chacun d’eux avait sa compagne ; mais,
parmi toutes les créatures que Dieu avait faites, il n’en trouva aucune
qui lui ressemblât. Alors “l’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que
l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.”
L’homme a été fait pour vivre en société, et non pas dans la
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solitude. Sans compagne, ni les beautés de l’Eden, ni le charme de
ses occupations, ni même ses relations avec les anges n’auraient
procuré au premier homme un bonheur parfait. Sans une compagne
de même nature que lui, aimante et digne d’être aimée, son besoin de
sympathie et de sociabilité n’aurait pas été satisfait. Cette compagne,
Dieu la donna lui-même à Adam. Il lui fit “une aide semblable à lui”,
à savoir un être qui puisse vivre auprès de lui, partager ses joies et
répondre à ses affections. Pour marquer qu’elle n’était pas destinée à
être son chef, pas plus qu’à être traitée en inférieure, mais à se tenir
à ses côtés comme son égale, aimée et protégée par lui, Eve fut tirée
de l’une de ses côtes. Os de ses os, chair de sa chair, la femme était
une autre partie de lui-même, signe sensible et frappant de l’union
intime et de l’attachement profond qui devaient caractériser leurs
rapports. —
Patriarches et prophètes, 23
(1890).
Une atmosphère de paix dans le foyer.
— Si l’époux possède
la noblesse de caractère, la pureté de cœur et l’élévation de pen-
sée qui devraient être l’apanage de tout chrétien authentique, il le