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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
manifestera dans les relations conjugales... Il veillera à ménager la
santé de sa femme et à l’encourager. Il s’efforcera de prononcer les
paroles de réconfort qui créeront une atmosphère de paix au sein de
son foyer. —
Manuscrit 17, 1891, p.1
.
Foyer chrétien, 218
.
Les maris devraient étudier leur modèle et chercher à savoir ce
que signifie le symbole présenté aux chrétiens d’Ephèse, c’est-à-
dire la relation du Christ avec l’Eglise. Le mari doit se conduire
comme un sauveur dans sa famille. Est-il disposé, dans sa condition
humaine, à représenter Dieu noblement, cherchant à élever l’âme de
sa femme et celle de ses enfants ? Va-t-il crééer autour de lui une
atmosphère de pureté et de douceur ? En affirmant son autorité, va-t-
il chercher à cultiver assidûment l’amour de Jésus comme principe
directeur de son foyer ? —
Manuscrit 17, 1891, p.1
.
Foyer chrétien,
111
.
Le mari ne doit pas se montrer autoritaire.
— Le fait de se
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Targuer constamment de sa position de chef de famille n’est pas
une marque de virilité pour un mari. De l’entendre faire appel aux
Ecritures pour justifier son autorité ne fera pas grandir le respect
qu’on lui doit. Exiger de sa femme, la mère de ses enfants, qu’elle
agisse selon ses plans, comme s’ils étaient infaillibles, ne le rendra
pas plus viril. Le Seigneur a désigné le mari comme chef de la
femme pour être son protecteur ; il est le lien qui unit les membres
de la famille, de même que le Christ est le chef de l’Eglise et le
Sauveur de son corps mystique. Que tout mari qui prétend aimer
Dieu étudie avec soin les exigences divines concernant son rôle.
L’autorité du Christ s’exerce dans la sagesse, l’amour et la douceur ;
c’est ainsi que le mari doit manifester son autorité et imiter le grand
Chef de l’Eglise. —
Letter 18b, 1891
.
Foyer chrétien, 206, 207
.
Autorité et dignité.
— J’ai vu aussi que l’épouse avait souvent
de grands torts. Elle n’accomplit pas des efforts suffisants pour être
maîtresse d’elle-même et faire régner le bonheur dans son foyer. Elle
est souvent de mauvaise humeur et se plaint inutilement. Le mari
rentre du travail fatigué et soucieux et il trouve une mine renfrognée
au lieu de paroles aimables et encourageantes. Il n’est qu’un homme
et son affection se détourne alors de sa femme ; il perd son intérêt
pour son foyer, son chemin s’assombrit, son courage s’évanouit. Il
n’a plus de respect de soi, cette dignité que Dieu voudrait lui voir.