Page 165 - Pour un bon

Basic HTML Version

Jésus connaît l’esprit humain
161
Une atmosphère de paix.
— Ses tendres compassions exer-
çaient une action bienfaisante sur les cœurs fatigués et troublés. Une
atmosphère de paix l’entourait même au milieu d’une foule turbu-
lente d’ennemis irrités. La beauté de son maintien, le charme de son
caractère, et surtout l’amour qui se dégageait de son regard et de sa
voix, attiraient à lui quiconque n’était pas endurci par l’incrédulité.
Sans la douceur et la sympathie qui brillaient dans chacun de ses
regards, dans chacune de ses paroles, il n’aurait pas rassemblé de
si grandes foules autour de lui. Les affligés qui accouraient à lui
sentaient qu’il prenait part à leurs intérêts comme un ami fidèle
et tendre ; aussi désiraient-ils mieux connaître les vérités qu’il en-
seignait. On sentait que le ciel s’était rapproché. On désirait jouir
longtemps de sa présence et rester toujours sous l’influence de son
amour réconfortant. —
Jésus Christ, 238
(1898).
Une harmonie parfaite.
— La vie de Jésus de Nazareth différait
de celle de tous les autres hommes ; elle était tout entière caractérisée
par une bienveillance désintéressée et par la beauté de la sainteté.
Son cœur était habité par l’amour le plus pur, et était exempt de toute
[188]
trace d’égoïsme et de péché. Sa vie était parfaitement harmonieuse.
Il est le seul véritable modèle de bonté et de perfection. Dès le début
de son ministère, les hommes commencèrent à mieux percevoir le
caractère de Dieu.
Jusqu’à la première venue du Christ, les humains adoraient des
dieux cruels, despotiques. Même l’esprit des Juifs était motivé par
la crainte, et non par l’amour. La mission du Christ sur la terre
visait à révéler aux hommes que Dieu n’est pas un despote, mais un
Père céleste, plein d’amour et de compassion pour ses enfants. —
Manuscrit 132, 1902, p.1
.
Conceptions erronées.
— Bien des gens ont des notions erro-
nées au sujet de la vie et du caractère de Jésus. Ils croient qu’il
était étranger à toute cordialité rayonnante, dur, austère et sans joie.
Bien souvent, ces fausses conceptions déteignent sur l’expérience
religieuse tout entière. —
Le Meilleur Chemin, 118
ou
Vers Jésus,
183 (1892)
.
Des possibilités illimitées.
— En chaque être humain il dis-
cernait des possibilités infinies. Il voyait les hommes tels qu’ils
pouvaient être, transfigurés par sa grâce — dans “la tendresse du
Seigneur, notre Dieu”
Psaumes 90 :17
. Mettant en eux son espoir, il