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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
leur inspirait l’espoir. Allant à eux avec confiance, il faisait naître
leur confiance. Offrant en sa personne le véritable idéal de l’homme,
il suscitait le désir et l’assurance d’atteindre cet idéal. A son contact
ceux qui étaient méprisés et déchus prenaient conscience d’être tou-
jours des hommes, et aspiraient à se montrer dignes de son attention.
Plus d’un cœur mort en apparence à toutes les choses saintes frémis-
sait à des appels nouveaux. Plus d’un être désespéré voyait poindre
devant lui l’aurore d’une vie nouvelle. —
Education, 90
(1903).
Une source de vie.
— On entend parfois dire : Jésus a pleuré,
mais on ignore s’il a jamais souri. Notre Sauveur était, en effet, un
homme de douleur et habitué à la souffrance, car il ouvrait son cœur
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à tous les maux de l’humanité. Mais bien que sa vie fût faite de
renoncements, de peines et de soucis, son esprit n’était pas abattu.
Son visage ne portait pas l’empreinte du chagrin, mais de la plus
parfaite sérénité. Son cœur était une source de vie, et, partout où il
allait, il apportait avec lui le calme, la paix, et la joie. —
Le Meilleur
Chemin, 118
ou
Vers Jésus, 183 (1892)
.
Une personnalité équilibrée.
— Le Christ pratiquait dans sa
propre vie ses enseignements divins. Le zèle qui l’animait ne l’a
jamais conduit à s’emporter. Il était conséquent avec lui-même sans
être têtu, bienveillant sans être faible, tendre et affectueux sans verser
dans le sentimentalisme. Il était profondément sociable ; pourtant, il
possédait une dignité qui écartait toute familiarité de mauvais aloi.
Grâce à sa modération, il ne tomba jamais dans le fanatisme ou dans
l’austérité. Il ne se conformait pas à l’esprit de ce monde ; mais il
n’était pas pour autant indifférent aux besoins du plus petit d’entre
les humains. Il était attentif aux besoins de tous. —
Manuscrit 132,
1902, p.1
.
Evangelism, 568
.
Tact et esprit d’adaptation.
— Il variait ses messages de grâce
de manière à s’adapter aux besoins de ses auditeurs. Il savait “for-
tifier par la parole” celui qui était “abattu” (
Ésaïe 50 :4
) ; car la
grâce était répandue sur ses lèvres pour lui permettre de dévoiler
aux hommes les trésors de la vérité, et cela de la manière la plus
attrayante. Il abordait avec tact les esprits influencés par des préjugés
et gagnait leur admiration par des images bien choisies. —
Jésus
Christ, 237
(1898).
Atteindre les profondeurs de la misère humaine.
— Il tra-
versa tous les sentiers où les âmes s’étaient égarées. Il descendit