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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
Les maîtres d’école se joignent souvent à leurs élèves quand ils
jouent, et ils leur apprennent à se divertir, réprimant tout désordre
ou toute faute. Parfois, ces maîtres prennent leurs élèves et font une
promenade avec eux. Je trouve cela bien, car je pense que les enfants
ont ainsi moins d’occasions de céder à la tentation. Les maîtres
semblent prendre part aux activités sportives des enfants et jouer le
rôle de modérateurs.
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Je ne puis approuver l’idée que les enfants doivent avoir l’im-
pression qu’on se méfie constamment d’eux et qu’ils ne peuvent
agir comme des enfants. Que les maîtres s’associent aux jeux des
enfants, qu’ils se solidarisent avec eux, qu’ils leur montrent leur
désir de les voir heureux, et les enfants auront confiance en eux.
Ces élèves peuvent être gouvernés avec amour, mais non en les
surveillant dans leurs repas et leurs récréations avec une sévérité
inflexible. —
Testimonies for the Church 5 :653
(1889).
Savoir cultiver la confiance.
— L’éducateur sage cherche à
établir la confiance, à développer le sens de l’honneur. Les enfants
et les jeunes ont besoin qu’on leur fasse confiance ; les petits eux-
mêmes ont une grande dignité ; tous désirent qu’on ait foi en eux,
qu’on les respecte, et c’est bien leur droit. Ils ne devraient pas avoir
le sentiment qu’ils ne peuvent aller et venir sans être surveillés. La
méfiance décourage et suscite les maux que l’on voulait justement
prévenir. Les maîtres ne surveilleront pas sans cesse leurs élèves,
comme s’ils soupçonnaient le mal, mais sauront reconnaître l’esprit
agité et s’efforceront de neutraliser les influences néfastes. Il faut
que les jeunes sentent qu’on leur fait confiance : il n’en est guère
alors qui ne chercheront pas à s’en montrer dignes. —
Éducation,
321, 322 (1903)
.
Le maître doit être qualifié pour son travail. Il doit posséder la
sagesse et le tact nécessaires pour s’adresser à l’esprit des élèves.
Même si ses connaissances sont grandes, ses qualités nombreuses
et développées, s’il ne gagne pas le respect et la confiance de ses
élèves, ses efforts seront vains. —
Education, 278 (1903)
.
Aider les élèves faibles et peu prometteurs.
— Si vous faites
preuve de bienveillance, d’affection, de prévenance envers vos
élèves, vous serez payés de retour. Si les maîtres sont sévères, in-
transigeants, autoritaires, insensibles, on agira de même à leur égard.
L’homme qui tient à préserver son amour propre et sa dignité doit