Page 234 - Pour un bon

Basic HTML Version

230
Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
verrez clairement les choses célestes. —
Manuscrit 24, 1891, p.1
.
Sons and Daughters of God, 105
.
Choisissez Dieu pour conseiller.
— Au lieu de faire part de vos
soucis à un frère ou à un pasteur, présentez-les au Seigneur dans
la prière. Ne mettez pas le pasteur à la place de Dieu, mais priez
pour lui. Nous avons tous fait fausse route sur ce point. Le ministre
de l’Evangile est comme les autres hommes. Certes, il assume des
reponsabilités plus solennelles qu’un simple homme d’affaires, mais
il n’est pas infaillible. Il est sujet aux faiblesses, et a besoin de la
grâce et de la lumière divines. Il a également besoin de l’onction
céleste pour accomplir sa tâche comme il convient et avec succès,
en confirmant ainsi pleinement son ministère. D’aucuns ignorent
le chemin de la vie et du salut ; ceux-là trouveront dans le pasteur
consacré une personne qui leur enseignera ce qu’ils doivent faire
pour être sauvés.
Ceux qui savent prier, qui savent à quoi l’Evangile du Christ nous
appelle, qui connaissent l’immutabilité de ses promesses, désho-
norent Dieu lorsqu’ils confient leurs soucis à des êtres finis. Il est
[269]
toujours bon de prendre conseil les uns des autres ; il est bon de
parler avec nos semblables. Il est légitime d’expliquer à nos frères
et à notre pasteur les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Mais n’offensons pas gravement le Seigneur en comptant sur les
hommes pour y trouver la sagesse. Recherchez auprès de Dieu la
sagesse d’en haut. Demandez à vos collaborateurs de prier avec
vous, et le Seigneur accomplira sa parole : “Là où deux ou trois sont
assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.”
Matthieu 18 :20
.
Manuscrit 23, 1899, p.1
.
B) Dépendance et indépendance dans nos relations de travail
Ne pas se fier au jugement d’un seul homme.
— C’est une
erreur de faire croire aux hommes que les serviteurs du Seigneur
ne doivent prendre aucune décision avant d’en avoir référé à un
responsable. Les humains ne doivent pas apprendre à regarder leurs
semblables comme s’ils étaient Dieu. Si d’une part il est nécessaire
que l’on prenne conseil les uns des autres et qu’il y ait unité d’action
parmi les ouvriers, d’autre part, la pensée d’un seul homme, le juge-