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Le chrétien et la psychologie
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Comment acquérir un esprit bien équilibré.
— Le travail est
une bénédiction. Il est impossible de jouir d’une bonne santé sans
travailler. Toutes les facultés doivent être mises à réquisition afin
qu’elles se développent comme il convient, et qu’hommes et femmes
acquièrent des esprits bien équilibrés. —
Testimonies for the Church
3 :154, 155
(1872).
Facultés vivifiées par l’Esprit de Dieu.
— C’est seulement
lorsqu’elles sont pleinement régies par l’Esprit de Dieu que les fa-
cultés d’une personne peuvent être utilisées au maximum de leurs
capacités. Les préceptes et les principes de la religion sont les pre-
miers stades de l’acquisition de la connaissance et constituent le
fondement même de la véritable éducation. Les attributs de Dieu
tels qu’ils se reflètent dans les œuvres de sa création ne peuvent être
appréciés que si l’on a une connaissance du Créateur.
Les maîtres doivent connaître non seulement la théorie de la
vérité, mais avoir une connaissance des voies de la sainteté, afin de
pouvoir conduire les jeunes aux sources de la vérité, à l’Agneau de
Dieu qui ôte le péché du monde. Le savoir n’est une puissance pour
le bien qu’à la condition d’aller de pair avec la vraie piété. Une âme
vidée du moi sera empreinte de noblesse. Le Christ habitant dans le
cœur par la foi nous rendra sages aux yeux de Dieu. —
Manuscrit
44, 1894, p.1
.
Les influences bienfaisantes du ciel.
— Le Sauveur est la
source de la vie. Nombreux sont ceux qui ont besoin de le connaître
plus intimement. Patiemment, avec douceur mais avec conviction,
il faut leur apprendre comment ils peuvent soumettre tout leur être
aux influences curatives du ciel. Lorsque le soleil de l’amour de
Dieu dissipe les ténèbres de l’âme, la lassitude et le mécontentement
disparaissent ; une joie réconfortante apporte la vigueur à l’esprit et
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la santé au corps. —
Le ministère de la guérison, 212, 213
(1905).
Une œuvre de longue haleine.
— Les grâces de l’Esprit ne se
développent pas en un instant, il faut pour cela des années, ce qui
nous permet de prendre courage, de posséder la douceur et la foi,
ainsi qu’une confiance implicite en la puissance salutaire de Dieu.
C’est par une vie faite de saints efforts et de ferme attachement au
bien que les chrétiens scelleront leur destinée. —
Le ministère de la
guérison, 390, 391
(1905).
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