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Les problèmes des jeunes
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avec ce principe. Si l’on veut garder la religion pure et sans tache, il
faut travailler et persévérer dans l’effort.
Nous devons faire notre part. Personne d’autre ne peut accomplir
notre œuvre. Nous seuls pouvons travailler à notre salut avec crainte
et tremblement. Telle est l’œuvre que le Seigneur nous a confiée. —
Testimonies for the Church 2 :505, 506
(1870).
Les bienfaits du travail manuel.
— Aujourd’hui comme au
temps d’Israël, il est indispensable à tout jeune de s’initier aux de-
voirs de la vie pratique et d’apprendre un métier. Cela est essentiel
non seulement comme sauvegarde contre des vicissitudes possibles,
mais aussi en vue du développement physique, mental et moral.
Cette nécessité s’impose même à ceux qui croient n’avoir jamais
besoin de travailler pour vivre. Nul ne peut conserver une forte
constitution et une santé prospère sans exercices physiques. La dis-
cipline d’un travail bien organisé n’en est pas moins essentielle à
l’obtention d’un esprit fort et productif et d’un caractère noble. —
Patriarches et prophètes, 588
(1890).
La paresse, un péché.
— L’idée que l’ignorance d’une profes-
sion utile est la caractéristique obligée d’un vrai gentleman ou d’une
dame bien élevée est contraire au plan de Dieu dans la création de
l’homme. La paresse est un péché, et l’inaptitude à remplir les tâches
ordinaires de la vie est le fruit d’une absurdité qui, dans la vie future,
sera la cause d’amers regrets. —
The Signs of the Times, 29 juin
1882
.
Fundamentals of Christian Education, 75
.
Apprentissage des tâches domestiques.
— Durant l’enfance et
l’adolescence, il faudrait joindre la formation pratique à l’éducation
littéraire. Les enfants devraient apprendre à participer aux travaux
domestiques. On devrait leur enseigner comment ils peuvent aider
leur père et leur mère dans les petites choses qui sont à leur portée.
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Leurs esprits devraient s’habituer à réfléchir et leur mémoire devrait
être mise à l’épreuve pour qu’ils n’oublient pas les tâches qui leur
ont été confiées. En cultivant l’habitude de se rendre utiles à la
maison, ils apprennent à remplir des devoirs pratiques appropriés à
leur âge. Si les enfants sont éduqués comme il convient au foyer, ils
ne traîneront pas dans les rues, y recevant l’éducation hasardeuse que
beaucoup d’enfants reçoivent. Les parents qui aiment vraiment leurs
enfants ne permettront pas qu’ils prennent des habitudes de paresse