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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
et d’ignorance à l’égard des travaux domestiques. —
Counsels to
Parents, Teachers, and Students, 149
(1913).
Ce que toute femme devrait savoir.
— Beaucoup de femmes,
considérées comme bien éduquées, et qui ont obtenu des diplômes
avec mention dans un établissement scolaire, sont honteusement
ignorantes concernant les tâches pratiques de la vie. Elles sont dé-
pourvues des qualifications requises pour la bonne marche d’une
famille, lesquelles sont essentielles à son bonheur. Elles ont beau
parler de la position élevée de la femme et de ses droits, elles n’en
sont pas moins très au-dessous de la sphère qui lui est propre.
Il appartient à toute fille d’Eve d’acquérir une connaissance com-
plète des tâches familiales, et de recevoir une formation concernant
tous les aspects du travail domestique. Toute jeune femme devrait
être éduquée de telle sorte que, si elle était appelée à remplir son
rôle d’épouse et de mère, elle puisse exercer ses fonctions comme
une reine dans son propre domaine. Elle devrait être pleinement
compétente pour guider et instruire ses enfants...
Il est de son ressort de connaître le fonctionnement du corps hu-
main, les principes de l’hygiène, ce qui touche au régime alimentaire
et à l’habillement, au travail et aux loisirs et à une multitude d’autres
tâches qui intéressent directement le bien-être de son foyer. Il lui
appartient également d’apprendre à connaître les meilleurs moyens
de soigner la maladie, afin qu’elle puisse prendre soin de ses enfants
s’ils en étaient atteints, au lieu de confier ses bien-aimés aux mains
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d’infirmières et de médecins étrangers à la famille. —
The Signs of
the Times, 29 juin 1882
.
Fundamentals of Christian Education, 75
.
Nécessité de la formation mentale.
— Les femmes qui font
profession de piété négligent habituellement de cultiver leur esprit.
Elles le laissent aller là où bon leur semble, sans contrôle. C’est une
grave erreur. Nombreuses sont celles qui semblent dépourvues de
force mentale. Elles n’ont pas appris à réfléchir, et par conséquent,
elles s’imaginent en être incapables. La méditation et la prière sont
nécessaires à la croissance en grâce.
S’il n’y a pas davantage de stabilité chez les femmes, c’est parce
qu’il y a de leur part trop peu de formation mentale, trop peu de
réflexion. Laissant leur esprit inactif, elles comptent sur d’autres
pour faire l’effort mental à leur place, pour faire des plans, pour
penser et se rappeler ce qui doit l’être ; ainsi, elles deviennent de