Les principes de la motivation
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preinte durable sur l’esprit de celui qui en est l’auteur et sur ceux
qui sont en relation avec lui, sur le plan spirituel ou temporel. Les
parents ou les maîtres qui ne prêtent aucune attention aux petits actes
répréhensibles inculquent ces habitudes aux jeunes. —
The Review
and Herald, 17 mai 1898
.
Child Guidance, 201
.
La qualité de toute action provient de la motivation qui l’a inspi-
rée ; si cette motivation n’est ni élevée, ni pure, ni généreuse, l’esprit
et le caractère ne trouveront jamais leur équilibre. —
The Youth’s
Instructor, 7 avril 1898
.
Sons and Daughters of God, 171
.
Dieu ne juge pas comme l’homme.
— Ce sont nos motifs qui
donnent à nos actes leur valeur, les marquant au coin de l’igno-
minie, ou leur conférant la plus haute dignité morale. Les grandes
choses que tous les yeux voient et que toutes les langues célèbrent ne
sont pas les plus précieuses aux regards de Dieu. De petits devoirs
joyeusement accomplis, de modestes dons faits sans vanité, bien
qu’insignifiants aux yeux des hommes, ont souvent la plus haute
valeur à ses yeux. Dieu préfère un cœur plein de foi et d’amour au
don le plus précieux. Si peu qu’elle eût donné, la pauvre veuve avait
donné ce qui lui était nécessaire pour vivre. Elle s’était privée de
nourriture pour donner avec foi ses deux pites, assurée que son Père
céleste ne la délaisserait pas dans son grand besoin. C’est cet esprit
désintéressé et cette foi enfantine qui lui valurent l’éloge du Sauveur.
—
Jésus Christ, 612, 613
(1898).
Le cœur mis à l’épreuve.
— Dieu conduit son peuple pas à pas.
Il place chacun dans des situations qui révèlent les motivations du
cœur. Certains tiennent bon sur un point, mais abandonnent sur un
autre point. A chaque pas en avant, le cœur est testé et éprouvé un peu
plus. Quiconque s’aperçoit que son cœur est opposé à l’œuvre ex-
cellente de Dieu devrait obtenir la conviction qu’il doit faire quelque
chose pour vaincre, sinon, il sera finalement rejeté par le Seigneur.
—
RH,
8 avr. 1880.
Our High Calling 162
.
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Le poids de nos actions et de nos paroles.
— Nos actions, nos
paroles, nos intentions les plus secrètes même contribueront à déter-
miner notre destinée heureuse ou malheureuse. On peut les oublier,
mais elles n’en attesteront pas moins soit pour notre justification, soit
pour notre condamnation. —
La tragédie des siècles, 529
(1911).
Le critère d’après lequel Dieu juge les hommes.
— Dieu ne
juge pas les hommes d’après leur richesse, leur instruction ou la