Acquérir le savoir
309
exercé pour pouvoir comprendre les vérités vitales qui concernent la
vie éternelle. —
Letter 64, 1909
.
Ne pas négliger les affaires temporelles.
— La vie est trop
solennelle pour que nous l’occupions tout entière à des questions
d’ordre matériel et terrestre, et que nous nous soucions des choses qui
ne sont qu’un atome comparées aux valeurs éternelles. Néanmoins,
Dieu nous a aussi appelés à le servir dans les affaires temporelles.
[364]
Le zèle apporté à cette tâche fait autant partie de la vraie religion que
les exercices de piété. La Bible n’approuve jamais l’indolence — ce
fléau dramatique entre tous qui afflige notre monde. Tout homme et
toute femme vraiment convertis seront des travailleurs diligents. —
Les paraboles de Jésus, 298
(1900).
Qualités requises des enseignants
— La cause de Dieu a
besoin d’hommes qui possèdent de hautes qualités morales et à
qui on puisse confier l’éducation des autres, des hommes à la foi
solide, doués de tact et de patience, qui marchent avec le Sauveur,
qui s’abstiennent de l’apparence même du mal et qui restent en si
étroite communion avec Dieu qu’ils pourront être des porte-lumière.
Ce dont la cause de Dieu a besoin, ce sont des chrétiens véritables.
Les impressions produites par de tels hommes seront indélébiles, et
leur enseignement subsistera durant l’éternité. Ce que l’on a négligé
de préparer risque de ne jamais être fait. Qui veut entreprendre cette
œuvre ?
Nous souhaiterions qu’il y ait des jeunes gens enracinés et af-
fermis dans la foi, dont la communion vivante avec Dieu soit telle
qu’ils pourraient, sur le conseil de nos frères dirigeants, fréquenter
les écoles supérieures de notre pays, où ils disposeraient d’un champ
plus vaste pour l’étude et pour l’observation. L’association avec des
étudiants de formation intellectuelle différente, la connaissance des
travaux et des résultats des méthodes populaires d’éducation ainsi
que celle de la théologie telle qu’elle est enseignée dans ces grands
centres intellectuels, seraient d’une grande utilité pour de tels ou-
vriers. Ils seraient ainsi préparés à travailler parmi la classe instruite
et à faire face aux principales erreurs de notre temps. Telle était la
méthode des anciens Vaudois. Si, comme la leur, notre jeunesse est
fidèle à Dieu, elle pourra, tout en s’instruisant, accomplir un bon
* .
Voir chapitre 22 : “Rôle des écoles et des enseignants”
.