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Pour une éducation équilibrée
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de leur formation. Si l’étudiant n’a pas appris à faire un travail utile,
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un aspect important de son éducation laisse à désirer. —
Counsels
to Parents, Teachers, and Students, 307, 308
(1913).
L’être tout entier doit être mis à réquisition.
— On a dit et
écrit beaucoup de choses concernant la nécessité de développer l’es-
prit au maximum. Parfois, cela a favorisé l’idée que si l’intelligence
est développée au maximum de ses capacités, il en résultera un
renforcement des énergies physiques et morales en vue du dévelop-
pement de l’homme tout entier. En réalité, le temps et l’expérience
ont montré que c’est là une erreur. En effet, on a vu des hommes et
des femmes sortir du collège avec des diplômes, mais qui par ailleurs
étaient totalement incapables de se servir de leur corps, merveille
physique dont Dieu les a pourvus. Le corps tout entier est destiné à
l’action, et non à l’inaction.
Si les capacités physiques ne sont pas mises conjointement à
réquisition avec les facultés mentales, celles-ci devront subir une trop
grande fatigue. A moins que chaque partie de l’organisme humain
ne remplisse le rôle qui lui est assigné, les facultés mentales ne
peuvent être utilisées au maximum de leurs capacités et de façon
durable. Les capacités naturelles doivent être régies par les lois
naturelles, et les facultés doivent être éduquées de manière qu’elles
agissent en harmonie avec ces lois. Les enseignants de nos écoles ne
sauraient négliger aucun de ces points sans manquer à leur devoir.
La vanité peut inciter certains d’entre eux à viser des niveaux élevés
de succès intellectuel afin que leurs élèves obtiennent de brillants
résultats. Mais pour ce qui est des acquisitions solides — celles qui
sont essentielles pour préparer hommes et femmes à faire face à
toute éventualité dans la vie concrète — de tels élèves ne sont qu’à
moitié préparés à réussir dans la vie. Leur éducation déficiente les
conduit souvent à l’échec, quelle que soit la branche d’activité où ils
s’engagent. —
Testimonies for the Church 5 :522
(1889).
Ne pas esquiver les difficultés de la vie.
— Il faut que les
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jeunes comprennent que l’éducation ne consiste pas à savoir échap-
per aux tâches désagréables, aux fardeaux pesants de la vie ; mais
le propos de toute éducation est d’alléger le travail en apportant des
méthodes meilleures et des aspirations plus élevées. Le véritable but
de la vie n’est pas de s’assurer les plus grands profits, mais d’honorer
le Créateur en accomplissant sa part dans l’œuvre du monde, et en