Pour une éducation équilibrée
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La connaissance essentielle.
— Que jeunes gens et jeunes filles
poursuivent leurs études aussi rapidement et aussi loin que pos-
sible... Tout en étudiant, qu’ils fassent part de leurs connaissances.
Ainsi, leur esprit se développera et se disciplinera. C’est l’usage
que l’on fait des connaissances acquises qui détermine la valeur de
l’éducation reçue. Consacrer beaucoup de temps à l’étude, sans com-
muniquer ce que l’on a appris, est plus souvent un obstacle qu’une
aide au développement réel. Il faut apprendre à la maison et à l’école
la manière de s’y prendre. Quelle que soit sa profession, l’homme
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doit être toute sa vie un étudiant et un maître. —
Le ministère de la
guérison, 339
(1905).
L’éducation primordiale que les jeunes doivent acquérir aujour-
d’hui et qui les qualifiera en vue des degrés supérieurs de l’école
d’en haut, est celle qui leur enseignera comment faire connaître la
volonté divine au monde. —
The Review and Herald, 24 oct. 1907
.
Fundamentals of Christian Education, 512
.
Tout enfant de Dieu, tout jeune homme ou toute jeune fille se doit de
posséder une certaine connaissance de lui-même. Son corps est l’ha-
bitation physique qu’il a reçue de Dieu, et il ne devrait pas ignorer
les lois qui lui permettent de le garder en bonne santé. Tous de-
vraient avoir une bonne compréhension des branches essentielles de
l’éducation. L’apprentissage d’un métier est en outre indispensable
aux jeunes gens comme aux jeunes filles afin qu’ils acquièrent le
sens pratique de l’existence et qu’ils puissent remplir les devoirs
de la vie journalière. A tout cela vient s’ajouter une connaissance
théorique et pratique des diverses activités du travail missionnaire.
—
Le ministère de la guérison, 338, 339
(1905).
Mieux que des études universitaires.
— “Il est proche, le grand
jour de l’Eternel...” (
Sophonie 1 :14
), et il faut avertir le monde...
Des milliers et des milliers de jeunes... devraient se consacrer à cette
œuvre... Que les éducateurs chrétiens... encouragent et aident les
jeunes qui leur sont confiés à se préparer à rejoindre leurs rangs.
Cette tâche sera pour les jeunes d’un plus grand profit qu’aucune
autre. Tous ceux qui s’engagent sur ce chemin sont les assistants de
Dieu, les associés des anges, ou plutôt les intermédiaires humains
à travers lesquels ceux-ci accomplissent leur mission : les anges
parlent par leur bouche, travaillent avec leurs mains. Et les ouvriers
qui collaborent avec les puissances célestes bénéficient de leur édu-