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Pour un bon équilibre
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nette d’une vérité fondamentale. S’il faut se méfier d’une philoso-
phie étroite ou d’une froide orthodoxie, le libéralisme inconsidéré
présente un danger beaucoup plus grand. Le fondement de toute
réforme durable, c’est la loi divine. Chacun doit comprendre la né-
cessité d’obéir à celle-ci. Que ses principes, aussi éternels et absolus
que Dieu lui-même, soient connus de tous. —
Le ministère de la
guérison, 104
(1905).
Des esprits bien équilibrés.
— Les épîtres parlent beaucoup
de la nécessité d’être fermes dans la foi, ce qui devrait nous faire
comprendre la nécessité d’être prudents. Nous ne devons pas mêler
à notre expérience nos propres inclinations et nos traits de caractère
dominants. Cela dénaturerait la valeur, la grandeur, la noblesse des
principes de vérité, et égarerait nos semblables. La fermeté dans la
foi implique davantage que beaucoup ne l’imaginent. Cela signifie
rectifier toutes les erreurs qui demeurent dans nos pensées et dans
nos actions, afin que nous n’altérions pas la Parole de Dieu.
De nos jours, on a besoin d’esprits bien équilibrés, de chré-
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tiens en bonne santé et exemplaires. Parmi ceux qui se réclament
du Christ, nombreux sont ceux qui sont maladifs et incapables de
supporter la moindre contrariété. S’ils sont l’objet d’un manque
d’égards, s’ils sont froissés d’une manière ou d’une autre, si leurs
frères n’ont pas été aussi affectueux qu’ils l’auraient souhaité, ils
perdent courage. Le grand Médecin voudrait, grâce à sa compétence
infinie, leur redonner la santé morale ; mais ces malades refusent de
prendre les remèdes qu’il leur offre. De telles personnes peuvent
momentanément appliquer la Parole de Dieu à leur cas, mais elles
n’agissent pas conformément à cette Parole. Elles deviennent bientôt
le jouet d’influences conformes à leurs penchants naturels et finissent
par perdre tout ce qu’elles ont gagné. —
The Review and Herald, 28
juillet 1896
.
Nécessité de développer toutes les facultés.
— Si nous négli-
geons telle faculté au profit de telle autre, le dessein de Dieu ne
s’accomplit pas entièrement en nous, car toutes nos facultés sont
interdépendantes et réagissent l’une sur l’autre dans une grande me-
sure. L’une ne peut s’exercer efficacement sans le secours des autres,
sinon l’équilibre n’est pas assuré. Le développement exagéré de telle
ou telle qualité de l’esprit conduira les individus à des extrêmes.
Il est des gens dont l’intelligence est atrophiée et sans équilibre.