Rapport étroit entre le corps et l’esprit
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boissons, le cerveau sera convenablement nourri. —
Manuscrit 24,
1900, p.1
.
Medical Ministry, 291
.
L’influence de l’imagination.
— L’imagination provoque par-
fois la maladie, et très souvent l’aggrave. Beaucoup restent invalides
toute leur vie, qui seraient en bonne santé s’ils voulaient croire
qu’ils le sont. D’autres pensent que chaque petit courant d’air provo-
quera une maladie, et le mal vient, en effet, parce qu’il était attendu.
D’autres meurent de maladies dont les causes sont entièrement ima-
ginaires. —
Le ministère de la guérison, 207
(1905).
Rôle de l’énergie électrique du cerveau.
— Les influences
réciproques qu’exercent l’esprit sur le corps et le corps sur l’esprit
doivent être soulignées. L’énergie électrique du cerveau, stimulée
par l’activité mentale, vivifie le corps entier et apporte ainsi une aide
inestimable dans le combat contre la maladie. Il faut la mettre en
évidence. Il faut montrer le pouvoir de la volonté, de la maîtrise
de soi dans la protection et le rétablissement de la santé, le rôle
déprimant et souvent désastreux de la colère, du mécontentement,
de l’égoïsme, de l’impureté face à l’extraordinaire pouvoir vivifiant
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de la gaieté, de la générosité, de la reconnaissance. —
Education,
197 (1903)
.
Ceux auxquels le pouvoir de la volonté fait défaut.
— Au
cours de mes voyages, j’ai rencontré bien de personnes qui étaient
en réalité des malades imaginaires. Elles manquaient du pouvoir
de la volonté nécessaire pour surmonter et combattre la maladie
du corps et de l’esprit ; c’est pour cela qu’elles étaient réduites en
esclavage...
J’ai souvent quitté le chevet de ces gens devenus malades par
leur faute en me disant : Ces gens meurent à petit feu, ils meurent
par indolence, mal dont eux seuls pourraient se guérir. —
The Health
Reformer, janv. 1871
.
Medical Ministry, 106, 107
.
Des esprits et des corps sains.
— Les capacités mentales et
morales dépendent de la santé physique. Il faudrait inculquer aux
enfants que tous les plaisirs et toutes les formes de laisser-aller
qui nuisent à la santé doivent être sacrifiés. Si on leur enseigne
l’abnégation et la maîtrise de soi, ils seront plus heureux que si on
leur permet de laisser libre cours à leurs désirs de jouissance et de
dépenses excessives en matière de vêtements...