Page 62 - Pour un bon

Basic HTML Version

58
Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 1
On n’accorde pas la priorité à une bonne santé, à des esprits
sains et à la pureté du cœur dans les familles. De nombreux parents
n’éduquent pas leurs enfants de manière qu’ils deviennent utiles
et consciencieux. Ces enfants sont choyés et gâtés au point qu’ils
deviennent incapables de renoncer à eux-mêmes. On ne leur enseigne
pas que le développement d’un esprit sain dans un corp sain est de la
plus haute importance pour la réussite de la vie chrétienne. —
The
Review and Herald, 31 oct. 1871
.
Le cerveau définitivement endommagé.
— C’est sûrement
dans la salle de classe que diverses maladies ont pris naissance.
Le cerveau en particulier, cet organe délicat entre tous, a été souvent
endommagé pour toujours par un trop grand exercice... C’est ainsi
que bien des vies ont été sacrifiées par des mères ambitieuses. Quant
aux enfants qui ont une constitution assez forte pour survivre à ce
[62]
traitement, ils en souffriront néanmoins pour la plupart pendant toute
leur vie. La force nerveuse du cerveau se trouve affaiblie à tel point
que l’enfant, parvenu à l’âge adulte, est incapable de fournir un gros
effort mental. On dirait que les forces de quelques organes délicats
du cerveau ont été usées.
Il ne suffit pas de dire que la santé physique et mentale des
enfants a été mise en danger parce que ceux-ci ont été envoyés trop
tôt à l’école ; il faut ajouter qu’il y a eu perte aussi au point de vue
moral. —
Healthful Living, 43, 44
(1865).
Messages choisis 2 :498
.
Danger de l’introversion.
— Nombreux sont ceux qui sont
malades physiquement, mentalement et moralement parce que leur
attention est fixée presque uniquement sur eux-mêmes. Ils pourraient
être sauvés de leur apathie grâce à la vigoureuse vitalité d’esprits plus
jeunes et variés, et à l’énergie ardente des enfants. —
Testimonies
for the Church 2 :647
(1871).
Rares sont ceux qui se rendent compte des bienfaits procurés
à la famille grâce aux soins, aux responsabilités et à l’expérience
qu’exigent les enfants... Une maison sans enfants est un désert. Les
cœurs de ceux qui l’habitent risquent de devenir égoïstes, de cultiver
l’amour de leurs aises, de satisfaire leurs propres désirs et de leurs
convenances personnelles. Ils sont égocentriques et se préoccupent
très peu des autres. La sollicitude et l’affection que réclament des
enfants nécessairement dépendants adoucissent notre nature, nous
rendent plus affectueux et plus tendres, et favorisent le développe-