Page 46 - Heureux ceux qui (1995)

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Heureux ceux qui
10 :16
. S’il est vrai que le système des symboles, désignant Jésus
comme l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, devait prendre
fin à la mort du Christ, il n’est pas moins vrai que les principes de
justice contenus dans le Décalogue sont, eux, aussi immuables que le
trône éternel de Dieu. Pas un commandement n’a été annulé, pas un
iota ni un trait de lettre n’ont été changés. Les principes, reconnus en
Éden comme la grande loi de la vie, subsisteront sans modification
jusqu’à la restauration du paradis. Quand l’Éden refleurira sur la
terre, toutes les créatures qui se meuvent sous le soleil obéiront à la
divine loi de l’amour.
“À toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux.”
Psaumes 119 :89
. “Toutes ses ordonnances sont véritables, affermies
pour l’éternité, faites avec fidélité et droiture.”
Psaumes 111 :7, 8
.
“Dès longtemps, je sais par tes préceptes que tu les as établis pour
toujours.”
Psaumes 119 :152
.
“Celui qui supprimera l’un de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le
plus petit dans le royaume des cieux.”
Cette déclaration revient à dire que “le plus petit dans le royaume
des cieux” n’y entrera pas. Celui qui transgresse volontairement
un commandement n’en observe aucun, ni en esprit, ni en vérité.
“Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul
commandement, devient coupable de tous.”
Jacques 2 :10
.
Ce n’est pas l’importance de la désobéissance qui détermine la
gravité du péché, mais le fait de s’écarter, si peu que ce soit, de la
volonté de Dieu, car cet acte implique une communion entre l’âme
et le péché et montre que le cœur est partagé dans son service. La
transgression est un reniement virtuel de Dieu, une rébellion contre
les lois de son gouvernement.
Si les hommes pouvaient librement s’affranchir des ordres de
Dieu et se tracer leur propre ligne de conduite, il y aurait autant de
règles que d’individus, et le gouvernement serait enlevé des mains
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de Dieu. Les caprices de l’homme occuperaient la place suprême, et
la haute et sainte volonté de Dieu — son dessein d’amour à l’égard
de ses créatures — serait déshonorée et méprisée.