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Le Sabbat
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soins d’une bête que d’un homme, créé à l’image de Dieu. Voilà
bien la mentalité de toutes les fausses religions, dont l’origine est
le désir de s’élever au-dessus de Dieu ; elles ont pour résultat de le
dégrader en le faisant descendre au-dessous du niveau de la brute.
Toute religion qui fait la guerre à la souveraineté de Dieu, prive
l’homme de la gloire qu’il possédait à la création, et qui doit lui être
rendue en Christ. Toute religion dénaturée apprend à ses adeptes
à ne pas se soucier des besoins, des souffrances et des droits de
l’homme. L’Evangile attribue la plus grande valeur à l’humanité
qui a été rachetée au prix du sang du Christ, et il nous enseigne les
plus tendres égards pour les besoins et les malheurs de l’homme. Le
Seigneur dit : “Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin ; oui, je
rendrai les hommes plus rares que l’or d’Ophir
En retournant contre les pharisiens leur propre question concer-
nant ce qu’il est permis de faire le jour du sabbat, Jésus plaça devant
eux leurs mauvais desseins. Ils le poursuivaient de leur haine jusqu’à
vouloir lui ôter la vie, tandis que lui sauvait la vie à une foule de
gens et leur apportait le bonheur. Etait-il préférable de tuer le jour
du sabbat, comme ils se proposaient de le faire, plutôt que de guérir
les affligés, comme il l’avait fait ? Etait-ce plus juste d’entretenir
le meurtre, dans son cœur, le saint jour de Dieu, que de nourrir,
pour tous les hommes, cet amour qui s’exprime par des actes de
miséricorde ?
Par la guérison de l’homme à la main sèche, Jésus condamna la
coutume des Juifs, et maintint le quatrième commandement tel que
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Dieu l’avait donné. “Il est donc permis de faire du bien les jours de
sabbat”, déclara-t-il. En balayant les restrictions inutiles que les Juifs
avaient inventées, le Christ a honoré le sabbat, tandis que ceux-là
mêmes qui se plaignaient de lui déshonoraient ce saint jour.
D’aucuns prétendent que le Christ a aboli la loi, qu’il a violé le
sabbat et qu’il a approuvé les disciples d’avoir fait de même. Par cet
enseignement ils prennent la même attitude que les calomniateurs
de Jésus. Ils se mettent ainsi en contradiction avec le Christ qui a
fait cette déclaration : “J’ai gardé les commandements de mon Père
et ... je demeure dans son amour
” Ni Jésus ni ses disciples n’ont
14.
Ésaïe 13 :12
.
15.
Jean 15 :10
.