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Qui est le plus grand ?
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tendre pitié, sachant qu’en cas de réussite il aura sauvé “une âme de
la mort” et couvert “une multitude de péchés
.
Il se peut que cette tentative échoue. Dans ce cas, dit Jésus,
“prends avec toi une ou deux personnes”. Peut-être que ces in-
fluences réunies auront plus de succès que la première. Neutres dans
l’affaire, elles peuvent se montrer impartiales, ce qui donnera plus
de poids à leurs conseils.
Si la personne en faute refuse d’écouter, alors, mais alors seule-
ment, que l’affaire soit portée devant toute l’assemblée. Que les
membres de l’église, en tant que représentants du Christ, unissent
leurs prières et leurs sollicitations faites avec amour en vue de la
guérison spirituelle de l’offenseur. Le Saint-Esprit fera entendre sa
voix par l’entremise de ses serviteurs, invitant avec instance la per-
sonne égarée à revenir à Dieu. L’apôtre inspiré l’a dit : “Comme si
Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ :
Soyez réconciliés avec Dieu
!” Celui qui rejette cette offre rompt
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le lien qui l’unit au Christ et s’exclut de la communion avec l’église.
Dès lors, dit Jésus, “qu’il soit pour toi comme un païen et un péager”.
Qu’on ne le considère pas, cependant, comme hors d’atteinte de la
miséricorde divine. Que ses frères d’hier, loin de le mépriser ou de
le délaisser, le traitent avec bonté et avec compassion, comme une
brebis égarée que le Christ cherche encore à ramener au bercail.
Les directives données par le Christ concernant la conduite à
tenir à l’égard des égarés ne font que répéter avec plus de clarté
l’enseignement donné à Israël par l’intermédiaire de Moïse : “Tu ne
haïras point ton frère dans ton cœur. Tu reprendras ton prochain, afin
de ne pas te charger d’un péché à cause de lui
” Si je néglige de
relever ceux qui sont dans l’erreur et le péché, comme le Christ m’en
fait le devoir, je deviens participant de leur péché. Nous sommes
tout aussi responsables des maux que nous pouvions éviter que si
nous en étions les auteurs.
C’est au coupable lui-même que nous devons parler de son tort.
Pas de commérage, pas de médisance à ce sujet ; même après que le
cas a été déféré à l’assemblée, ne nous sentons pas libres d’en parler
à d’autres. Faire connaître les fautes des chrétiens, c’est présenter
13.
Jacques 5 :20
.
14.
2 Corinthiens 5 :20
.
15.
Lévitique 19 :17
.