Jours de lutte
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On ne cessait de lui demander : Pourquoi te laisses-tu ainsi
maltraiter, même par tes frères ? Il est écrit, déclarait-il : “Mon fils,
n’oublie pas mon enseignement et que ton cœur garde mes com-
mandements : ils t’assureront de longs jours, des années de vie et de
bonheur. Que la bonté et la vérité ne t’abandonnent point ; lie-les à
ton cou, écris-les sur la table de ton cœur. Ainsi tu trouveras grâce
et auras la vraie sagesse aux yeux de Dieu et des hommes
”
A partir du moment où Jésus fut trouvé dans le temple par ses
parents, sa conduite fut un mystère pour eux. Il évitait la controverse,
mais son exemple constituait une leçon constante. Il paraissait mis à
part. Son plus grand bonheur était de se trouver seul avec Dieu dans
la nature. Toutes les fois qu’il en avait l’occasion, il s’éloignait du
lieu de son travail ; il se rendait dans les champs, méditait dans les
vertes vallées, goûtait la communion avec Dieu sur les pentes des
montagnes ou au milieu des arbres de la forêt. Souvent on aurait
pu le voir en un lieu solitaire, de bon matin, méditant, scrutant les
Ecritures, ou en prière. Après ces heures tranquilles il rentrait au
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foyer pour reprendre ses tâches et donner l’exemple de la patience
dans le travail.
La vie du Christ était caractérisée par le respect et l’amour dont
il entourait sa mère. Marie croyait en son cœur que le saint enfant
auquel elle avait donné le jour était le Messie promis depuis long-
temps ; toutefois elle n’osait pas exprimer sa foi. Elle partagea les
souffrances de ce fils aussi longtemps qu’il vécut sur la terre. Avec
douleur elle fut témoin des épreuves qu’il eut à traverser pendant son
enfance et sa jeunesse. Elle se mit parfois dans une position délicate
en voulant défendre sa conduite qu’elle savait droite. Elle reconnais-
sait que les rapports de famille et les soins tendres et vigilants d’une
mère ont une importance vitale pour la formation du caractère des
enfants. Sachant cela, les fils et les filles de Joseph s’efforçaient, en
éveillant son anxiété, d’amener Jésus à se conformer à leurs usages.
Souvent Marie adressait des remontrances à Jésus, le pressant
de se conformer aux usages des rabbins. Mais rien ne pouvait le
persuader de changer ses habitudes, de cesser de contempler les
œuvres de Dieu et de chercher à soulager les souffrances des hommes
et des animaux. Marie fut profondément troublée quand les prêtres
5.
Proverbes 3 :1-4
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