Page 73 - Le Meilleur Chemin (1981)

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Prière et louange
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du monde. Les riches dons qu’il nous a accordés ne doivent pas avoir
pour but de nous absorber tellement que nous n’ayons plus une seule
pensée pour lui. Ils sont destinés à nous rappeler sans cesse notre
Bienfaiteur céleste et à nous attacher à lui par les liens de l’amour et
de la reconnaissance. Nous sommes trop terre à terre. Elevons nos
yeux vers la porte ouverte du sanctuaire céleste, où la lumière de
la gloire divine brille sur la face de Jésus-Christ et souvenons-nous
qu’il “peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par
lui”.
Hébreux 7 :25
.
Il faut louer l’Eternel davantage “pour sa bonté, et pour ses mer-
veilles en faveur des fils de l’homme”.
Psaumes 107 :8
. Nos prières
ne devraient pas avoir uniquement pour but de demander et de rece-
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voir. Ne pensons pas toujours à nos besoins, et jamais aux bienfaits
que nous recevons. Nous ne prions pas trop, mais nous sommes trop
chiches de remerciements. Nous sommes les objets de la miséricorde
de Dieu, et, pourtant, avec quelle parcimonie lui exprimons-nous
notre reconnaissance en retour de tout ce qu’il a fait pour nous !
Autrefois, le Seigneur donna à Israël ces directives quand il
s’assemblait pour l’adorer : “C’est là que vous mangerez devant
l’Eternel, votre Dieu, et que, vous et vos familles, vous ferez servir à
votre joie tous les biens par lesquels l’Eternel, votre Dieu, vous aura
bénis.”
Deutéronome 12 :7
. Ce qui est fait pour la gloire de Dieu
devrait l’être avec joie, avec chants de louanges et actions de grâces,
et non avec tristesse et morosité.
Notre Dieu est un Père tendre et compatissant. Ne considérons
jamais son service comme un labeur déprimant et angoissant. Ado-
rer le Seigneur et travailler à son œuvre devraient être pour nous
un plaisir. Dieu ne veut pas que ceux auxquels il a procuré un si
grand salut le considèrent comme un Maître dur et sévère. Il est
leur meilleur ami, et il veut se trouver au milieu d’eux — quand
ils l’adorent — pour les bénir, les consoler, et remplir leur cœur
de joie et d’amour. Le Seigneur désire que ses enfants trouvent du
réconfort à son service et rencontrent dans son œuvre plus de sujets
de joie que de sujets de tristesse. Il désire que ceux qui viennent pour
l’adorer s’en retournent, emportant avec eux la précieuse assurance
de sa sollicitude et de son amour, ainsi que la mesure nécessaire de
grâce pour se livrer avec joie à leurs occupations journalières et agir
fidèlement et honnêtement en toutes choses.
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