Page 30 - Le Meilleur Chemin (1981)

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Le Meilleur Chemin
en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel
désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous
égards que vous étiez purs dans cette affaire.”
2 Corinthiens 7 :11
.
Quand le péché affaiblit le sens moral, le pécheur ne discerne
plus ses défauts et ne se rend pas compte de l’énormité du mal
qu’il a commis. A moins qu’il ne se soumette à l’action du Saint-
Esprit, il demeure dans un aveuglement relatif au sujet de ses péchés.
Ses confessions ne sont pas sincères. Chaque fois qu’il confesse
une faute, il se hâte d’ajouter une excuse et d’alléguer certaines
circonstances spéciales sans lesquelles il ne se serait jamais rendu
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coupable des actions qu’on lui reproche.
Après avoir mangé du fruit défendu, Adam et Eve furent saisis
de honte et d’effroi. Leur première pensée fut de chercher à se
disculper de leur faute et à échapper à la redoutable sentence de
mort. Quand Dieu s’enquit de leur péché, Adam voulut en faire
retomber la faute en partie sur Dieu et en partie sur sa compagne :
“La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et
j’en ai mangé.” La femme, à son tour, rejeta toute la faute sur le
serpent, disant : “Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.”
Genèse
3 :12, 13
. Pourquoi as-tu créé le serpent ? Pourquoi l’astu laissé
entrer en Eden ? Ces questions, impliquées dans son excuse, ne
tendaient qu’à faire retomber sur Dieu la responsabilité de leur
chute. La tendance à excuser ses torts a pris naissance chez le père du
mensonge et se manifeste chez tous les fils et toutes les filles d’Adam.
Les confessions de ce genre ne sont pas inspirées par l’Esprit de
Dieu et ne peuvent être agréées. La véritable repentance amène le
pécheur à porter lui-même sa transgression et à la reconnaître sans
fraude et sans hypocrisie. De même que le publicain, n’osant pas
même lever les yeux au ciel, il dira : “O Dieu, sois apaisé envers moi,
qui suis un pécheur.” Ceux qui reconnaissent leur culpabilité seront
justifiés, car Jésus présentera les mérites de son sang en faveur des
âmes repentantes.
Les exemples de confessions véritables que fournit la Bible ne
contiennent pas une seule parole tendant à excuser ou à pallier la
faute et à justifier le transgresseur. L’apôtre Paul ne cherchait nulle-
ment à se défendre. Il dépeint son péché sous les plus vives couleurs ;
il ne fait rien pour en atténuer la culpabilité. “J’ai jeté en prison plu-
sieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs,
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