Page 209 - Messages choisis volume 1 (2002)

Basic HTML Version

Chapitre 26 — La loi parfaite
La loi divine, telle qu’elle est présentée dans les Ecritures, a
de vastes exigences. Chaque principe en est saint, juste et bon. La
loi place les hommes sous son obligation par rapport à Dieu ; elle
atteint les pensées et les sentiments ; elle produira la conviction du
péché chez quiconque reconnaîtra ses transgressions. Si la loi ne
concernait que la conduite extérieure, les hommes ne se sentiraient
pas fautifs à cause de leurs mauvaises pensées, leurs désirs et leurs
desseins coupables. Mais la loi exige que l’âme elle-même soit pure
et l’esprit saint, que pensées et sentiments soient en accord avec la
règle de l’amour et de la justice.
Par ses enseignements le Christ a montré la vaste portée des
principes de la loi promulguée au Sinaï. Il a fait une application
vivante de la loi dont les principes restent à tout jamais la grande
règle de la justice, par laquelle tous seront jugés au grand jour où
se tiendra le jugement, et où les livres seront ouverts. Il est venu
accomplir toute justice ; en tant que chef de l’humanité il a montré
à l’homme comment agir de même, s’acquittant scrupuleusement
de chaque devoir envers Dieu. Personne n’est contraint de perdre
le ciel, vu la mesure de grâce offerte à tout homme. Quiconque s’y
efforce peut atteindre à la perfection du caractère. Ceci constitue le
vrai fondement de l’alliance nouvelle offerte par l’Evangile. La loi
[249]
de Jéhova est l’arbre ; l’Evangile est la floraison parfumée et le fruit
portés par cet arbre.
Quand l’Esprit de Dieu révèle à un homme la pleine signification
de la loi, un changement de cœur se produit. En dépeignant à David
son véritable état, le prophète Nathan lui fit reconnaître ses péchés
et s’en détacher. David accepta le conseil avec douceur et s’humilia
devant Dieu. Il déclara : “La loi de l’Eternel est parfaite : elle res-
taure l’âme. Les enseignements de l’Eternel sont vrais : ils donnent
la sagesse aux simples. Les préceptes de l’Eternel sont droits : ils
réjouissent le cœur. Les commandements de l’Eternel sont une lu-
* .
Article paru dans
The Review and Herald, 5 avril 1898
.
205