Page 328 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Chapitre 51 — Unis au cep vivant
“Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les
choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues
nouvelles.”
2 Corinthiens 5 :17
. Il n’y a que la puissance divine qui
puisse régénérer le cœur humain et imprégner les âmes de l’amour
du Christ pour ceux qu’il a voulu sauver par sa mort. Le fruit de
l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la foi,
la douceur, la tempérance. Dès qu’un homme est converti à Dieu,
il éprouve de nouveaux goûts, au point de vue moral, il reçoit une
nouvelle force, il apprend à aimer ce que Dieu aime ; car les chaînes
d’or des immuables promesses rattachent sa vie à celle de Jésus.
L’amour, la joie, la paix, une gratitude inexprimable envahissent son
âme ; les bénédictions dont il est l’objet le font s’écrier : “Ta bonté
me rend fort.”
Psaumes 18 :36
, version synodale.
Ceux qui attendent un changement de caractère magique sans
un effort décisif de leur part pour vaincre le péché, vont au-devant
d’une déception. Aussi longtemps que nous regardons à Jésus, nous
n’avons rien à craindre ; aucune raison de douter de ceci : il est ca-
pable de sauver parfaitement tous ceux qui viennent à lui ; cependant,
il faut toujours craindre que la vieille nature ne reprenne le dessus,
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que l’ennemi n’imagine quelque piège pour nous rendre à nouveau
captifs. Il faut travailler à notre salut avec crainte et tremblement,
sachant que c’est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire selon
son bon plaisir. Avec nos moyens limités nous devons être saints
dans notre sphère comme Dieu est saint dans la sienne. Dans la
mesure de nos capacités nous devons manifester la vérité, l’amour et
l’excellence du caractère divin. Comme la cire reçoit l’empreinte du
sceau, notre âme doit subir l’empreinte de l’Esprit de Dieu et retenir
l’image du Christ.
Jour après jour nous devons croître en amabilité spirituelle. Sou-
vent nous ne réussirons pas à copier le modèle divin. Il nous faudra
plus d’une fois nous prosterner aux pieds de Jésus et pleurer sur nos
* .
Article paru dans
The Signs of the Times, 26 décembre 1892
.
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