Chapitre 63 — La perle de grand prix
“Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.”
Jean 3 :16
. Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. La
justice du Christ, telle une perle blanche, est pure, sans défaut, sans
tache, sans faute. Cette justice peut devenir la nôtre. Le salut, avec
ses trésors inestimables, achetés au prix du sang, voilà la perle de
grand prix. On peut la chercher et la trouver. Tous ceux qui l’ont
vraiment trouvée sont prêts à vendre tout ce qu’ils possèdent pour
l’acquérir. Ils prouvent ainsi qu’ils sont un avec le Christ, tout comme
il est un avec le Père. Dans la parabole le marchand vend tout ce
qu’il a pour prendre possession de la perle de grand prix. Ainsi sont
magnifiquement représentés ceux qui apprécient la vérité au point
d’abandonner tout ce qu’ils possèdent pour l’acquérir. Par la foi ils
se saisissent du salut que leur a procuré le sacrifice du Fils unique
de Dieu.
Il en est qui sont constamment à la recherche de cette perle pré-
cieuse, mais sans renoncer entièrement à leurs mauvaises habitudes.
Ils ne meurent pas au moi afin que le Christ vive en eux. C’est pour-
quoi ils ne trouvent pas la perle précieuse. Ils n’ont pas surmonté
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des ambitions profanes et ils cèdent à des attraits mondains. Ils ne
se chargent pas de la croix pour suivre le Christ dans la voie du
renoncement et du sacrifice. La paix et l’harmonie de l’âme leur
restent étrangères ; il ne peut y avoir repos et joie sans capitulation
totale. Presque chrétiens, mais pas entièrement, ils semblent tout
près du royaume des cieux, mais ils n’y entrent pas. Etre presque
sauvé, mais pas entièrement, équivaut à être non pas presque, mais
entièrement perdu.
Une consécration de tous les jours à Dieu apporte la paix et
le repos. Le marchand a tout vendu pour acquérir la perle. Quand
ceux qui sont à la recherche du salut n’auront ni défaillance ni
découragement, ils trouveront paix et repos dans le Seigneur. Le
* . Article paru dans
The Review and Herald, 8 août 1899
.
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