Rédaction et envoi des Témoignages à l’Eglise
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Hart finit par indiquer un petit traité censé contenir les visions de
sœur White ; il était sûr que quelques visions avaient été omises.
En présence d’un vaste auditoire ces frères déclarèrent ouvertement
avoir perdu confiance dans cette œuvre.
Mon mari passa le petit traité au pasteur Hart, le priant d’en lire
le titre : “
A Sketch of the Christian Experience and Views of Mrs. E.
G. White.
” [Esquisse de l’expérience chrétienne et visions de M
me
E. G. White.]
[61]
Un court silence suivit la lecture de ces mots, puis mon mari
expliqua que faute de moyens nous n’avions pu imprimer qu’un petit
traité ; il promit aux frères que les visions seraient exposées plus
complètement dans un livre dès que les moyens le permettraient.
Profondément ému, le pasteur Butler dit après ces explications :
“Prosternons-nous devant Dieu.” Il y eut des prières, des pleurs et
des confessions comme on en a rarement entendus.
Le père Butler dit : “Pardonnez-moi, frère White ; je craignais
que vous n’eussiez l’intention de nous cacher une partie de la lu-
mière dont nous avons besoin. Pardonnez-moi, sœur White.” Alors
la puissance divine se manifesta dans l’assemblée d’une manière
extraordinaire. —
The Writing and Sending Out of the Testimonies
to the Church, 9
.
Le travail et les assistants
Sanatorium, Californie, 23 octobre 1907
Cher frère [F. M.] Wilcox,
Votre lettre récente a été reçue et lue. Au sujet de la sœur qui
s’imagine avoir été choisie pour succéder à sœur White, je n’ai
qu’une chose à vous dire : il se peut qu’elle soit sincère, mais elle se
trompe certainement.
Une année environ après le décès de mon mari, je me sentais
très faible et l’on craignait qu’il ne me restât que peu de temps
à vivre. Lors d’un congrès tenu à Healdsburg, on m’introduisit
dans une tente où beaucoup de personnes étaient assemblées. J’ai
demandé à être transportée de la chaise longue où j’étais couchée
sur l’estrade, désirant adresser de là quelques paroles d’adieu aux
auditeurs. Alors que je m’efforçais de parler, la puissance divine