Page 52 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
toujours prêt à pardonner, enlèvera leurs vêtements souillés et leur
donnera en échange des vêtements propres ; il placera une tiare
pure sur leur tête. Toutefois, aussi longtemps qu’ils refusent de se
détourner de l’iniquité, ils ne peuvent former un caractère capable
de supporter l’épreuve du grand jugement final.
Souvent des fautes individuelles cachées me sont révélées, et je
reçois l’ordre d’apporter un message de censure et d’avertissement.
On me dit que plusieurs se sont laissé prendre à la fausse science
de l’ennemi : ils me dénoncent comme accomplissant l’œuvre d’une
fausse prophétesse ; en faussant le sens des témoignages ils changent
la vérité de Dieu en mensonge. Satan, qui est toujours en alerte,
poussera à faire un usage perfide des messages donnés des hommes
qui dans le passé avaient été des instruments du Seigneur, employés
dans son œuvre, mais qui se sont laissé séduire. Pour n’avoir pas
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écouté les paroles de blâme, pour avoir rejeté les conseils, pour
avoir refusé d’améliorer leur conduite et de se vouer à leur tâche, ils
présenteront sous un faux jour les messages adressés à l’Eglise et
jetteront la confusion dans beaucoup d’esprits.
J’ai néanmoins le devoir de transmettre le message qui m’est
confié, aussi longtemps que le Seigneur le voudra. Il n’exige pas
de moi que je dissipe tous les malentendus caressés par des cœurs
incrédules. Aussi longtemps que la porte reste ouverte pour recevoir
les suggestions du tentateur, les difficultés se multiplient. Les cœurs
qui se ferment à la lumière restent ouverts à l’incrédulité. Satan ne
désire qu’une chose : que mon temps et mes forces soient absorbés
par ces questions. Le Seigneur m’a dit : “Donne les témoignages.
Ce n’est pas à toi de résoudre tous les problèmes ; ta tâche consiste
à reprendre, tout en présentant la justice du Christ.”
Un incident
Il est arrivé un moment, dans les premiers jours du message,
où le père Butler
et le pasteur Hart ont été troublés au sujet des
témoignages. Dans leur profonde détresse ils ont gémi et pleuré,
sans vouloir d’abord dire la cause de leurs doutes. Pressé d’expliquer
leurs paroles et leurs actes qui accusaient un manque de foi, frère
* .
Sœur White l’appelle ainsi : “Father Butler”, malgré qu’il ne soit pas un prêtre. —
Note du traducteur.