Page 161 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Ce qu’il faut prêcher et ce qu’il ne faut pas prêcher
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chair et de boire le sang du Fils de Dieu — pour que ses paroles
deviennent part intégrante de leur vie. — Manuscrit 44, 1904.
La vérité, fondement de notre foi
Je voudrais chaque jour pouvoir accomplir une double tâche. J’ai
supplié le Seigneur de m’accorder force et sagesse pour reproduire
les écrits des témoins qui ont été confirmés dans la foi et dans
l’histoire des premiers temps de notre message. Après l’expiration
du temps en 1844 ils ont reçu et suivi la lumière ; quand des hommes
prétendaient être en possession de nouvelles lumières et avançaient
de merveilleux messages concernant divers sujets de l’Ecriture,
nous recevions à point nommé des témoignages du Saint-Esprit qui
neutralisaient l’influence de tels messages, que le pasteur G s’est
efforcé de montrer.
Ce pauvre homme a combattu ouvertement la
vérité que le Saint-Esprit avait confirmée.
Quand la puissance de Dieu donne son attestation à ce qui est la
vérité, celle-ci doit rester debout à jamais. Il faut se garder d’entrete-
nir des suppositions ultérieures contraires à la lumière reçue de Dieu.
Des hommes se lèveront pour défendre ce qu’ils diront être de vraies
interprétations de l’Ecriture, mais qui n’en sont pas. La vérité pour
notre temps nous a été donnée par Dieu pour servir de fondement à
notre foi. Lui-même nous a fait savoir ce qu’est la vérité. Il en sur-
gira un, puis un autre, apportant de nouvelles lumières en opposition
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avec la lumière que Dieu nous a donnée avec une démonstration
de son Saint-Esprit. Quelques-uns vivent encore de ceux qui ont
passé par l’expérience obtenue lors de l’établissement de la vérité.
Dans sa grâce Dieu a épargné leur vie pour leur permettre de répéter
sans cesse, jusqu’à la fin de leur vie, l’expérience qu’ils ont faite,
comme l’a fait l’apôtre Jean jusque vers la fin de sa vie. Il faut que
les porte-étendard que la mort a fauchés continuent à parler grâce
à la réimpression de leurs écrits. C’est ainsi que leurs voix doivent
être encore entendues, d’après les instructions que j’ai reçues. Ils
doivent attester en quoi consiste la vérité destinée à notre temps.
* .
Allusion à des enseignements relatifs au sanctuaire, — en désaccord avec ceux
que les adventistes du septième jour ont professés depuis des années, — où l’on niait
l’accomplissement de la prophétie en 1844 et l’on répudiait le ministère du Christ dans
l’instruction du jugement. —
Les compilateurs.