Page 339 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Transformation obtenue par la foi et l’obéissance
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La loi n’offre pas le pardon
Paul a appris que la loi est incapable de pardonner au transgres-
seur de la loi. “Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de
la loi.”
Romains 3 :20
. “Car — chose impossible à la loi, parce que
la chair la rendait sans force, — Dieu a condamné le péché dans
la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une
chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi
fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon
l’esprit.”
Romains 8 :3, 4
.
Le Seigneur a vu notre condition déchue ; il a vu notre besoin de
sa grâce ; parce qu’il aimait nos âmes, il nous a donné grâce et paix.
La grâce est une faveur imméritée, accordée à quelqu’un qui est
perdu. Loin de nous fermer l’accès à la miséricorde et à l’amour de
Dieu, le fait que nous sommes pécheurs rend absolument nécessaire
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l’exercice de son amour envers nous si nous devons être sauvés. Le
Christ a dit : “Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je
vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous
portiez du fruit, et que votre fruit demeure.”
Jean 15 :16
.
Quand Adam tomba, il fut pourvu à sa restauration. Au temps
fixé Jésus, le Prince de la vie, vint dans notre monde où il entra en
conflit avec les puissances des ténèbres. Dans ce monde Satan a eu
l’occasion de mettre en évidence les résultats de la mise en œuvre
de ses principes de libération de la loi ; par sa ferme obéissance
aux commandements de son Père, le Christ a montré ce qui peut
résulter de la fidélité aux principes de la justice. En accord avec ses
mauvais principes, Satan a assailli de cruelles tentations le Fils de
Dieu et fini par le conduire devant un tribunal et l’y faire condamner
à mort sans motif valable. Les forces confédérées du mal agirent
sur le cœur des hommes pour mettre en œuvre les principes du mal.
Le Christ et Barabbas furent présentés à la foule. Barabbas était un
larron et un meurtrier bien connu ; le Christ était le Fils de Dieu.
Pilate les considéra et s’imagina que Jésus serait préféré sans la
moindre hésitation. Son visage portait les marques de la noblesse,
de l’intelligence et de la pureté et contrastait avec les traits grossiers
de Barabbas. “Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?”
demanda-t-il.
Matthieu 27 :21
. Et l’on entendit le cri sauvage d’une
foule furibonde appelant Barabbas. “Pilate leur dit : Que ferai-je