Page 63 - Messages choisis volume 1 (2002)

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D’anciennes déclarations expliquées
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derniers avaient peut-être l’apparence de la piété ; ils prétendaient
suivre le Christ, mais n’entretenant pas une relation personnelle avec
Dieu ils devaient tomber dans les pièges de Satan. Les deux classes
figuraient dans la vision — ceux qui déclaraient avoir été trompés
par la lumière qu’ils avaient suivie, et le monde méchant qui, pour
avoir rejeté la lumière avait été à son tour rejeté par Dieu. Aucune
allusion à ceux qui n’ayant pas vu la lumière ne s’étaient pas rendus
coupables de refus.
Pour prouver que j’ai cru et enseigné la doctrine de la porte
fermée, M. C cite un passage de la
Review
du 11 juin 1861, signé de
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neuf de nos principaux membres. Voici le passage :
“Nous concevions alors l’œuvre qui nous attendait d’une manière
vague et indéfinie ; quelques-uns retenaient l’idée adoptée par le
corps des croyants adventistes en 1844, William Miller à leur tête,
selon laquelle notre œuvre en faveur ‘du monde’ était terminée,
et que le message ne s’adressait désormais qu’à ceux qui avaient
d’abord accepté la foi adventiste. Cette croyance était si fortement
ancrée que l’on fut tenté de refuser le message à l’un de nous, vu
que l’on doutait de la possibilité de son salut parce qu’il n’avait pas
participé ‘au mouvement de 1844’.”
A ceci je n’ai qu’une chose à ajouter : dans la même réunion où
l’on insistait pour refuser le message à ce frère, un témoignage me fut
donné en vision en vue de l’encourager à placer son espoir en Dieu
et à donner son cœur sans réserve à Jésus, ce qu’il fit sur-le-champ.
Une supposition déraisonnable
Dans un autre passage du livre
A Word to the Little Flock
[Un
mot au petit troupeau], je fais état de scènes se déroulant sur la
nouvelle terre et affirme que j’ai vu là de saints hommes d’autrefois,
“Abraham, Isaac, Jacob, Noé, Daniel et d’autres semblables”. Parce
que je dis avoir vu ces hommes, nos adversaires
supposent
que je
croyais alors à l’immortalité de l’âme et qu’ayant par la suite modifié
mes vues à ce sujet j’ai cru utile de supprimer le passage. Ils sont
aussi éloignés de la vérité ici que dans les suppositions précédentes.
C’est en 1844 que j’ai accepté la doctrine à laquelle nous adhé-
rons maintenant, concernant la non-immortalité de l’âme, comme
on peut s’en rendre compte en lisant (
Life Sketches of Ellen G.